• Vers une intervention impérialiste occidentale en Syrie

     

    Ce serait donc acté : devant une attaque à l'arme chimique, dont on ne débattra pas ici de qui en est l'auteur (régime ou 'rebelles'), les deux étant tout aussi probables l'un que l'autre, nous nous acheminerions dans les prochains jours vers des 'frappes ciblées' pour 'punir' le régime social-fasciste de porte-avions-charles-de-gaulle.jpgBachar el-Assad. Une intervention impérialiste OCCIDENTALE (principalement menée par les impérialismes BBR, british et US, le 'trio libyen' en somme...), nous le précisons bien, car ce qu''oublient' de nous dire les fans de Michel Collon et Thierry Meyssan c'est que l'intervention impérialiste russe (directe ou par Iraniens interposés) aux côtés du régime est quant à elle déjà en œuvre depuis plusieurs mois...

    Nous nous retrouvons donc dans la même situation qu'il y a deux ans en Libye : d'un côté une guerre impérialiste impliquant NOTRE impérialisme (la quatrième en 2 ans et demi !), à combattre ; et de l'autre un combat POLITIQUE, IDÉOLOGIQUE contre les courants 'anti-impérialistes' qui voudraient faire d'Assad (comme de Kadhafi hier) un héros, un allié de la révolution prolétarienne mondiale. Disons-le, ou plutôt répétons-le pour la 100e fois : NON, le régime du clan Assad en place depuis 1970 n'est PAS anti-impérialiste ; il est peut-être issu d'une bourgeoisie nationale mais il s'est transformé depuis bien longtemps en oligarchie bureaucratique qui (dans le cadre de la Guerre froide) s'est liée à l'impérialisme russe. Ceci dit, il a aussi établi des liens forts avec la fraction gaulliste/'politique arabe' de la bourgeoisie impérialiste BBR (sentant sa fin proche, vers 1999-2000, Hafez el-Assad aurait dit à Jacques Chirac que 'Bachar (était) comme (son) fils maintenant'...) et n'a jamais Assad l'assassinhésité à servir l'impérialisme occidental, comme contre l'Irak en 1990-91 (en échange du 'protectorat' sur le Liban...) ou dans la sous-traitance de la torture d''islamistes' pour le compte de la CIA dans les années 2000, ou déjà au Liban en 1976, en intervenant en appui aux fascistes maronites contre les 'palestino-progressistes'. D'une manière générale, ses interventions au Liban et son 'aide' aux Palestiniens n'ont jamais visé qu'à liquider ou neutraliser toute force révolutionnaire authentique dans ces pays. Si (pour rentrer deux minutes dans l'argumentaire de ces révisionnistes) il y avait quelque chose de comparable à Fidel Castro ou Hugo Chavez en Syrie, c'était le gouvernement de Salah Jedid (1966-70) précisément renversé... par Hafez el-Assad et Mustafa Tlass ; une 'rectification' PAR LA DROITE motivée entre autres... par le refus d'accueillir la direction palestinienne de l'OLP après le 'Septembre Noir' jordanien. De même que s'il y avait quelque chose de comparable en Irak, c'était le régime de Kassem (1958-63) renversé par un coup d’État sanguinaire... impliquant le Baas de Saddam Hussein (qui prendra totalement le pouvoir 5 ans plus tard).

    Il se trouve simplement que lorsque le vent de la Tempête arabe a atteint le pays de Cham, avec le soulèvement populaire à Deraa se répandant ensuite dans tout le pays, la légitime révolte contre ce régime social-fasciste et clanico-mafieux s'est très vite trouvée prise en otage moins par les impérialismes, d'ailleurs, que par les expansionnismes régionaux : Qatar, Arabie saoudite et Turquie AKP en tête, entraînant derrière eux (non sans réserves et réticences) leurs courants alliés (pour le moment majoritaires) dans les impérialismes ouest-européens et nord-américains ; tandis qu'en réaction l'Iran s'impliquait aux côtés du régime, entraînant derrière lui la Russie (le vieux 'parrain' de la Guerre froide) et la Chine. Des courants importants des bourgeoisies impérialistes d'Europe continentale mais aussi de la bourgeoisie sioniste restent toutefois partisans du régime, ou en tout djihadistescas d'une 'sortie négociée' de la crise, craignant non sans raisons une prise de pouvoir islamiste ingérable : ces courants alimentent largement la web-presse de (prétendue) 'réinformation' sur le conflit ; on peut y trouver une figure aussi importante que la Suisse tessinoise (le Tessin est une plaque tournante considérable du Capital impérialiste européen, notamment italien et russe) Carla Del Ponte, ancienne procureure du TPI de La Haye pour les crimes en ex-Yougoslavie. 

    Comprendre cela est absolument ESSENTIEL pour la compréhension du 'dossier' syrien, où il n'y a pas un (méchant) 'Empire' totalement unifié faisant face à un (pauvre petit) 'pays souverain' qui 'dérange' : les enjeux, les contradictions entremêlées sont beaucoup plus complexes. Si par exemple les récentes attaques chimiques de la Ghouta sont bel et bien une 'manipulation' et un 'prétexte' pour intervenir militairement, ce que personne ne semble se demander c'est pourquoi un tel 'prétexte' n'a pas été 'fabriqué' plus tôt, depuis deux ans et demi que le conflit a été (soi-disant) 'totalement téléguidé' par 'l'Empire' ! L'on voit bien, ici, que les choses sont beaucoup plus compliquées. La réalité, probable, c'est que (d'un côté) les impérialistes et les oligarques arabes partisans du statu quo, des régimes bureaucratiques 'laïcs' farouchement anti-islamistes et (de l'autre) ceux de "tout changer pour que rien ne change" avec les Frères musulmans, l'AKP turc et le Qatar ont durci leurs positions de part et d'autre, les premiers l'emportant notamment en Égypte, ce qui pousse les évènements syriens à s'accélérer. 

    Nous nous retrouvons assez largement dans la position suivante du PC maoïste d'Italie :

    Il se prépare une attaque imminente contre la Syrie de la part de l'impérialisme américain, aux côtés des impérialistes anglais et français. Une intervention militaire qui bénéficie sûrement de la participation de l'Arabie saoudite et du soutien politique et logistique de la Turquie et d'Israël.

    Mais la Syrie n'est pas la Libye et n'est pas non plus, dans cette conjoncture, l’Irak. Il est impossible d'imaginer que l'Iran ne soit pas impliqué, et la position de la Russie et de la Chine ne permet pas que l'intervention puisse avoir l'appui de l'ONU. Il s'agit donc d'une agression impérialiste unilatérale qui prolonge l'intervention militaire indirecte à travers ces courants de l'opposition qui sont une pure filiale des puissances impérialistes.

    manif siriaL'attaque contre la Syrie peut entraîner des réactions en chaîne et mettre pour de bon le feu à la prairie du Moyen-Orient et du monde entier.

    Obama, comme avant lui Reagan et Bush, joue la même partition d'inventer et amplifier des 'preuves' comme feuille de vigne pour une intervention déjà décidée depuis longtemps et ayant toujours pour même objet le pétrole et le contrôle géopolitique et géostratégique de la région.

    Proletari Comunisti- PCm Italia dénonce et s'oppose vigoureusement à l'agression impérialiste de la Syrie et exprime son soutien aux masses syriennes et arabes qui s'y opposent.

    Notre action se développera de manière autonome car nous ne partageons aucun type de soutien au régime d'Assad [souligné par nous NDLR], certes pas parce qu'il a éventuellement utilisé des armes chimiques, chose probablement fausse et montée de toute pièce [nous ne serions pas aussi catégoriques NDLR], alors qu'il est certain que cela a déjà été fait par les soi-disant rebelles et comme le fit en son temps Saddam Hussein contre les Kurdes ; mais parce qu'Assad, comme Saddam et Kadhafi avant lui, ne sont pas des gouvernements anti-impérialistes mais les représentants d'un secteur du capitalisme bureaucratique et de la bourgeoisie compradore qui opprime les prolétaires et les masses du peuple [NDLR et nous ajouterions "secteur lié historiquement aux forces impérialistes non-atlantistes : Russie, nouvel impérialisme chinois, certains pays et secteurs de la bourgeoisie impérialiste européenne"].

    Ces gouvernements sont tantôt les amis, tantôt les 'ennemis' des États impérialistes qui se partagent la région. Ces gouvernements ne sont pas la solution, mais une partie du problème pour les masses syriennes et arabes.

    Nous savons que des forces 'de gauche' en Syrie, dans le monde arabe et parmi les Palestiniens ont joui de l'appui du régime Assad. Nous ne pensons pas que ceci ait été un bien par le passé, nous ne le pensons pas non plus aujourd'hui ; et nous ne serons pas impressionnés par le fait que ces forces, qui bénéficient d'un certain crédit dans la gauche occidentale, se mobiliseront contre l'agression impérialiste.

    Mais nous sommes marxistes-léninistes-maoïstes, nous voulons représenter les intérêts de la classe ouvrière dans nos pays comme dans les pays arabes, comme dans le monde entier. Nous ne sommes absolument pas équidistants entre l'agression impérialiste et le régime Assad agressé. L'impérialisme doit être combattu sous toutes ses formes, par tous les moyens. Mais le point de vue prolétarien et communiste dans ces évènements doit être clair envers toutes les parties en présence [ce que Servir le Peuple a toujours dit... et jamais rien dit d'autre !].

    Proletari Comunisti se mobilise immédiatement de manière autonome en direction des prolétaires y compris immigrés, les jeunes, dans la rue, par des manifestations, des tracts, des pancartes, des banderoles, des interventions.

    Eh oui ! Dire 'non' à une nouvelle guerre impérialiste, cela n'a rien de compliqué : c'est à la portée de n'importe quelle personne progressiste (même si beaucoup, aussi, cèdent aux arguments 'humanitaires' des interventionnistes) ; et bien sûr de tous les vieux révisionnistes brejnéviens et autres albanoïdes associés, sociaux-chauvins républicards-jacobins, 'souverainistes', gaullistes, lepénistes et autres fascistes, nationalistes 'révolutionnaires' etc. : ici la préoccupation pour les victimes 'collatérales' est clairement secondaire et c'est la sympathie pour le régime qui prédomine. Un récent sondage indique même que si 38% des sympathisants PS s'opposent (ou sont très critiques) à l'intervention, on passe à... 46% chez ceux de l'UMP et 59% chez ceux du FN, tandis que l’opposition de droite renâcle à l'Assemblée comme d'ailleurs les républicains au Congrès US [faisant finalement renoncer Obama NDLR] et les ultra-conservateurs britanniques [70 sur 303 députés !] qui ont fait défection à la sacro-sainte discipline de vote aux Communes, infligeant un camouflet à David Cameron (l'intervention en Syrie a été rejetée par une courte majorité de 285 contre 272 !) : en fait, pour ainsi dire, en dehors de la 'gauche radicale' qui s'oppose évidemment, l'opposition à l'intervention est D'AUTANT PLUS FORTE que l'on va vers la DROITE de l'échiquier politique... Pour des motivations qui n'ont, bien entendu, rien à voir avec le sort tragique du peuple syrien. Ce qui caractérise la position maoïste, comme le soulignent bien les camarades d'Italie, c'est la CLARTÉ de la conception et de l'analyse prolétarienne du monde !

    Nous reproduirons également ici la position d'une des rares (voire peut-être seule) composantes marxiste révolutionnaire de l'opposition syrienne (il n'y a pas, à notre connaissance, de force réellement maoïste dans ce pays). Nous avons tendance à la partager dans les grandes lignes :  

    symbol syrian revolutionary left currentLe régime dictatorial poursuit sa politique d’extermination de notre peuple. L’aube du 21 août 2013 a vu mourir de centaines de Syriens, dont un nombre important de femmes et d’enfants, victimes des armes d’extermination que sont les gaz toxiques et l’utilisation incontestable d’armes chimiques, dans les quartiers de la Ghouta orientale, la banlieue de Damas, et ce, dans le cadre de l’attaque militaire la plus violente du régime menée depuis ce matin sur ces zones révoltées.

    Depuis plus de deux ans, la liste des sévices et des sacrifices consentis par les masses de notre peuple ne cesse de s’allonger. Il est impossible de recenser les centaines de milliers de martyrs, de blessés, d’emprisonnés et les millions d’exilés et de réfugiés. La torture de notre peuple, qui n’en peut plus, se prolonge. Ses cris se perdent dans l’air et un silence mortel engloutit la conscience humaine.

    Le massacre et la coercition de notre peuple se poursuivent, perpétrées par la machine de mort et de destruction d’un régime qui dépasse le fascisme par sa sauvagerie. C’est une tragédie que le monde n’a pas connue depuis bien longtemps, la tragédie d’un peuple insurgé pour sa liberté et sa libération des griffes d’un régime dictatorial, sauvage de par sa répression et sauvage de par son exploitation des opprimés de notre pays, au service des intérêts d’une petite clique de bourgeois.

    Coalition.jpgNotre révolution n’a pas d’allié sincère, à l’exception des révolutions des peuples de la région et du monde et des militants qui œuvrent à se libérer des régimes obscurantistes, oppresseurs et exploiteurs.

    Cet acte criminel et odieux de la clique au pouvoir contre des civils isolés s’inscrit avec cynisme vis-à-vis de l’existence humaine et ce, au moment même où les forces contre-révolutionnaires ont commencé à organiser leur attaque contre les révolutions au niveau régional, dirigées par l’Arabie Saoudite et ses alliés. Le régime y aura trouvé une occasion pour commettre son massacre abominable. Pourtant notre peuple révolté et déterminé, éprouvé par ses blessures, continuera sa résistance contre les tyrans criminels, leur infligera une défaite et les sanctions qu’ils méritent pour leurs crimes.

    Nous enterrerons nos morts et embaumerons nos blessés. Nous n’en serons que plus déterminés et résolus dans notre lutte pour la chute du régime assassin et prédateur et la victoire de notre révolution populaire.

    Pour l’édification de la Syrie de la liberté, de la Justice, de l’égalité et de la justice sociale

    Ni Washington, ni Moscou

    Ni Riyad, ni Téhéran

    Gloire aux martyrs,

    Guérison aux blessés

    Victoire pour la révolution populaire

    Tout le pouvoir et toute la richesse au peuple

    Courant de la Gauche Révolutionnaire, Damas, 22 août 2013 

    (source)

    En 2003, nous avons évidemment été mobilisés contre l'invasion US de l'Irak bien que notre propre impérialisme BBR n'y participe pas et même (d'une manière très 'gaulliste') s'y oppose, et bien que Saddam Hussein, tyran et boucher de son peuple depuis plus de 30 ans, n'ait aucune sympathie de notre part. Mais c'était parce que cette invasion (aux conséquences désastreuses déjà annoncées par tous les experts) s'inscrivait dans le plan global de 'Nouveau Moyen-Orient' des néoconservateurs qui, avec Richard Perle et d'autres, avaient pris le contrôle de l'administration US (avec la bénédiction du véritable 'patron', le vice-président et magnat du pétrole Dick Cheney) ; plan qui était, n'ayons pas peur des mots, le plan impérialiste le plus démentiel depuis le Lebensraum d'Adolf Hitler...

    houla-massacre-syria-61Depuis, avec les revers militaires et politiques subis par la coalition impérialiste, les pays qui s'y étaient opposés (État français, Allemagne, Russie, Canada etc.) ont été confortés dans leur position et l'impérialisme US est revenu à plus de pragmatisme, 'paléoconservateur' ou liberal démocrate (ceci se concluant par l'élection d'Obama en 2008).

    Aujourd'hui, en Europe comme en Amérique du Nord et même en Israël, il reste bien sûr des courants 'idéalistes' hérauts de la 'démocratie par les bombes', comme typiquement chez nous les partis écolos, la 'gauche' Libé-BHL etc. etc. ; mais surtout, les 'pragmatiques' se sont eux-mêmes divisés face aux mouvements populaires qui secouent les pays arabes. Les uns pensent qu'il faut 'accompagner' ces mouvements crimes-des-soldats-français-en-Algérie1pour les contrôler, les 'saluer' hypocritement et ouvrir la porte à des secteurs bourgeois jusque-là exclus, 'libéraux' et (surtout) 'islamistes modérés', en louvoyant avec prudence entre les manœuvres expansionnistes régionales (Qatar, Arabie, Turquie AKP etc.) ; et par la même occasion se débarrasser des 'affreux' à la Kadhafi et Assad (de toute façon, la fusion entre oligarchie dominante et clan au pouvoir est telle, dans ces régimes, qu'il n'est pas possible de faire 'sauter le fusible' façon Ben Ali ou Moubarak et que, si la révolte même armée ne parvient pas à les faire tomber, il n'y a pas d'autre option que l'intervention directe). Les autres pensent qu'il ne faut surtout rien toucher à ce qui marchait 'très bien' : la dictature militaire et policière OUVERTE d'une fraction 'dure', implacable de la bourgeoisie bureaucratique, y compris lorsque celle-ci, liée au social-impérialisme soviétique par le passé, maintient un discours anti-occidental, mais est en réalité tout à fait prévisible et contrôlable - des 'diables de confort', en somme.

    5798980-8645356.jpgC'est cette dernière option qui l'a finalement emporté cet été en Égypte, la (vieille) rivalité Arabie-Qatar faisant basculer l'équation puisque la première a lancé ses forces (le parti salafiste Al-Nour) et ses pétro-dollars dans le soutien au coup d’État tandis que le second est en perte de vitesse, avec une abdication 'surprise' de l'émir en place depuis 1995, le 'père' de la 'géopolitique Al-Jazeera', abdication qui semble avoir été directement ordonnée par l'impérialisme (probablement après l'affaire du soutien aux islamistes maliens, l'émir perdant alors la bienveillance des secteurs impérialistes 'libéraux' et 'socialistes' BBR, qui lui avait été vitale jusque-là).

    ali04aAu sujet du coup d’État égyptien, nous écrivions tout récemment qu'il ne faudrait pas longtemps pour que des 'anti-impérialistes' brejnévoïdes attardés, branleurs kémalo-nasséro-baasophiles, nazbols et autres (pseudo)rouges-(et vrais)bruns nous chantent les vertus d'Adolf-Pharaon al-Sissi. C'est chose faite : http://allainjules.com/2013/08/28/alerte-info-syrie-le-general-abdel-fattah-al-sissi-ferme-le-canal-de-suez-et-dit-non-aux-ricains/... Voilà le Pinochet du Nil propulsé 'nouveau Nasser', 'héros anti-impérialiste' résistant à l'agression yankee contre la Syrie arabe... L'information semble totalement bidon ; mais si tel était le cas, cela montrerait tout simplement les contradictions au sein même des impérialismes occidentaux ; les courants ayant fomenté le coup d’État de Sissi étant les mêmes qui veulent à tout prix en finir avec le 'panislamisme' du Qatar et le 'néo-ottomanisme' AKP turc, quitte à laisser en place le 'diable de confort' Assad, fils d'un complice supposé des attaques de Beyrouth en 1983. La quasi-totalité des extrême-droites européennes et nord-américaines sont farouchement hostiles à l'intervention en Syrie sur ce type de raisonnement, considérant qu'Obama et Hollande 'volent au secours de leurs amis islamistes', sur ordre de 'leurs amis les émirs pétroliers du Golfe'  ; et même les droites conservatrices 'dures' sont plus que réservées sur l'opération (comme ici le Figaro, ou la mouvance anti-'mariage gay', voir aussi cette tribune de 73 jeunes UMP). Ceci dit, il est peu probable que les Saoudiens, qui ont appuyé et appuient encore la junte en Égypte, soient opposés au renversement d'Assad, allié essentiel de leur ennemi juré iranien...

    Lire aussi la déclaration de l'OCML-VP 'Partisan' : Impérialisme français, bas les pattes en Syrie (en français et en anglais) ; de l'Organisation communiste Futur Rouge : A propos de la situation en Syrie ; de Feu de Prairie et de Libertat.

     

    D'Occitània jusqu'en Syrie et en Palestine, de la Cordillère des Andes au Delta du Niger,

    GUERRE POPULAIRE jusqu'à la Libération de tous les Peuples en Esclavage !


    fe10


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