• En gros...


    ... l'"anticapitalisme romantique" fasciste c'est la poursuite d'un capitalisme "non-financier", autrement dit antérieur à la fusion (entre le milieu et la fin du 19e siècle) des capitaux industriels et bancaires en Capital financier monopoliste ; ce qui signifie quelque part antérieur à la révolution industrielle elle-même, et à la révolution politique bourgeoise qui en a été le préalable nécessaire ; DONC un retour au petit capitalisme artisanal et corporatiste d'Ancien Régime.

    Comme cela n'est (évidemment) pas possible, ce corporatisme est en réalité mis au service... des monopoles, du capitalisme financier (pourtant dénoncé) lui-même, sous la forme d'une "association Capital-Travail".

    Et d'ailleurs, dans l’État français, après la brève expérience de Vichy, ce sont les régimes... des Trente Glorieuses, la IVe et la Ve République, qui ont essentiellement mis en place un tel système.

    Mais alors du coup, un régime fasciste, entendu comme rupture radicale par rapport à l'antérieurement existant... POURQUOI FAIRE ?

    Il semble bien, en 2017 après Jésus-Christ, qu'il faille voir la fascisation rampante de l'ordre bourgeois comme un durcissement et un perfectionnement de la contre-révolution préventive. Comme "rupture" violente et radicale pour faire entrer un État bourgeois archaïque (comme l'Allemagne et encore plus l'Italie, l’État espagnol, l'Autriche, le Japon etc.) dans l'ère pleine et entière des monopoles triomphants et de la contre-révolution préventive, un tel régime n'est plus nécessaire.


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