• Nouvelles d'Ukraine (18/09/2015)


    Tandis que la persécution de tout ce qui ressemble (de près ou de loin) à un communiste se poursuit (voir l'interview ci-dessous), la barbarie des nazis "EuroMaïdan" ne connaît plus de limites même vis-à-vis des morts - en l'occurrence des 34.000 victimes de leurs aïeux bandéristes et de leurs copains SS allemands :


    Ukraine : le mémorial des victimes du massacre de Babi Yar vandalisé


    Point de stèle funéraire en mémorial de Babi Yar.
    Rien qu'une falaise abrupte, la plus fruste des sépultures.
    Et m'y voici, épouvanté.
    Je me découvre aussi vieux, aujourd'hui,
    Que la race entière du Peuple juif.

    Je me revois antique fils d'Israël.
    Errant sur cent chemins hors de l’Égypte ancienne
    Jusqu'à ce lieu, à l'ombre de la croix, massacré, torturé,
    Qui m'impute jusqu'aujourd'hui le stigmate des clous sanglants.

    Je me sens transformé en l'âme de Dreyfus le proscrit.
    Les Philistins m'ont trompé, ils osent encore me juger.
    Ils m'ont piégé, encagé. Sans  cesse soupçonné, emprisonné,
    Ils me persécutent, crachent sur moi, me calomnient, tandis que
    Les gracieuses poupées dans leurs atours en dentelles frétillent
    En m'injuriant, pointant sur mon visage le poignard de leurs ombrelles.

    Je me retrouve gamin à Belostok
    Sang jaillissant, répandu sur les sols,
    Des patrons de tavernes enragés contre moi
    M'empestent de leur puanteur mêlée de vodka et d'oignon.

    À coup de bottes je fus assommé, gisant à bout de force.
    En vain ai-je imploré la populace en plein pogrom
    De ne plus hurler à la fois "Mort aux Juifs" et "Sauvons notre Russie" !
    Ma mère a été violentée par un prêtre.

    Ô Russie de mon cœur, je te connais bien,
    Faisceau de nations, unies en ta vérité profonde.
    Trop souvent ceux dont les mains se souillèrent d'ordure
    Ont profané ton nom sacré, en n'affirmant que leur haine.

    Je connais toute la tendresse de ma terre natale.
    Comme il est méprisable que sans aucun scrupule
    Les ligues antisémites se soient investies d'elles mêmes
    En tant qu'"Union du Peuple Russe !"

    Il me semble que je suis moi-même devenu Anna Frank,
    Tout aussi transparent, tel le plus fin rameau d'Avril,
    En moi revit l'amour, toute autre phrase resterait vaine,
    Échangeons seulement nos regards, les yeux dans les yeux.
    Il y a si peu à voir, et si peu même à sentir !
    Interdits nous sont les feuillages, défendu de regarder le ciel,
    Seul nous est-il permis,  dans notre cache obscure,
    Très tendrement, d'échanger nos baisers.

    - "On arrive !"

    - "Oh non, ne crains point – ce sont les bruissements
    Du printemps lui-même. Il arrive avec ardeur.
    Pose bien vite tes lèvres sur les miennes !"

    - "Ils vont enfoncer la porte !"

    - "Non, ce ne sont que les bris des glaces de l'hiver qui résonnent …"

    De folles herbes frémissent sur Babi Yar,
    Les arbres observent, solennels, comme siégeant en jugement.
    Tout ici hurle, dans le silence, et, chapeau bas,
    Je sens ma chevelure qui blanchit.

    Et moi-même, dans un long cri d'horreur silencieux
    Au-dessus de ces milliers d'innocents ensevelis,
    Je redeviens chacun des vieillards ici égorgés,
    De même que chaque tendre enfant ici assassiné.

    Pas une fibre de mon corps ne pourra l'oublier.
    Puisse l'"Internationale" n'être plus entonnée ni célébrée
    Que lorsque, pour toujours, sera enfoui sous terre et oublié
    Le dernier des antisémites ayant pu se trouver au monde.

    Il n'est pas dans mon sang la moindre goutte de sang juif,
    Mais, tel , je suis un Juif aux yeux des antisémites
    Qui me haïssent dans leur passion destructrice.
    Et c'est ainsi que je me prétends être un véritable Russe.

    Evgueni Evtouchenko, 1961

    Nouvelles d'Ukraine

    D'après l'Agence juive, le nombre de Juifs ayant quitté l'Ukraine pour Israël a augmenté de 142% entre 2014 et 2013 - 762 contre 315 aux premiers trimestres respectifs (sans compter que de nombreux autres ont aussi pu quitter le pays pour une autre destination...). Aux dernières nouvelles, un Juif religieux venu d'Israël en pèlerinage sur la tombe d'un rabbi vénéré est porté disparu à Ouman (Centre-Ouest du pays). Guère besoin d'être Sherlock Holmes pour imaginer ce qui a pu se passer...

    Mais cela ne semble pas émouvoir outre mesure les petits connards d'"extrême-gauche" amis de Maïdan et pourfendeurs de "rouges-bruns pro-russes" ; souvent les mêmes... qui vous taxeront d'antisémites et de nazis si vous manifestez une solidarité un peu trop militante avec la Palestine occupée, colonisée et apartheidisée. Cherchez pas à comprendre !


    À lire aussi (très intéressant !) :


    Interview d’Andreï Sokolov, communiste russe emprisonné en Ukraine


    Nouvelles d'Ukraine

    Interview réalisée en mai 2015 par le Secours Rouge International. Andreï était alors à la prison de Mariupol. 

    1. Quel est ton parcours politique ? 

    De par mon origine sociale, je suis un ouvrier, un machiniste, un armurier. Pour ce qui concerne mes opinions politiques, je suis un révolutionnaire russe, un communiste. Lorsque j’étais jeune, je suis passé du stade d’activiste de gauche modérée à celui de supporter radical de la lutte armée. J’ai été membre de différentes organisations de gauche - depuis les trotskystes et le CPRF (Parti communiste de la Fédération de Russie) jusqu’au RCYL(b) (Ligue de la Jeunesse communiste révolutionnaire - bolchévique) et au RCWP (Parti des ouvriers communistes de Russie). Suite à la répression des autorités en 1997, je suis allé en prison pour la première fois. Donc, la nouvelle période de ma vie a commencé - la période en prison. Aujourd’hui, j’ai 36 ans et j’ai passé 9 années de ma vie en prison en vertu de quatre condamnations (terrorisme de gauche et trafic d’armes). Cette captivité ukrainienne est déjà mon cinquième emprisonnement. Pour l’instant, je ne sais pas ce qui m’attend : un échange, ou une condamnation, ou une exécution en tant qu’otage si la guerre s’intensifie. Il y a une totale incertitude.

    2. Quelles sont les accusations contre toi ? 

    Je suis accusé d’avoir aidé à informer le ministère de la Défense de la DPR (République populaire de Donetsk). À ce que l’on prétend, je me suis déjà rendu dans différentes usines du Donbass et leur ai donné des conseils en tant que spécialiste des armes sur la possibilité de réparer les armes dans ces entreprises. C’est mon ‘crime’. Et la preuve est : mon passeport de citoyen russe, le ruban de St. George sur l’antenne de ma voiture et mon témoignage ‘volontaire’ recueilli sous la menace de la torture alors que j’avais été confiné dans une prison militaire secrète dans la zone ‘d’opération anti-terroriste’ du 16 au 29 décembre 2014. C’est tout. Selon la loi ukrainienne, la DPR est considérée comme une organisation terroriste, et toute personne qui l’aide - soldats, policiers, médecins, professeurs - sont aussi des terroristes. Quelle absurdité ! J’ai été enlevé le 16 décembre à un poste de contrôle entre Donetsk et Gorlovka alors que je conduisais ma voiture pour aller rendre visite à mon camarade, l’anarcho-communiste Egor Voronov. Je me suis rendu jusqu’au poste de contrôle par erreur, je n’avais pas de carte. Bien sûr, je ne prévoyais pas de quitter la DPR pour l’Ukraine (tant Gorlovka que Donetsk sont en DPR).

    Ayant vu une voiture avec des plaques russes et le ruban de St. Georges, ils m’ont immédiatement placé en détention. Et pendant plus de deux semaines, on m’a gardé dans une prison secrète, avec un masque sur mon visage pour que je ne puisse pas voir où j’étais enfermé et où on me conduisait. C’est une pratique habituelle de l’État ukrainien à l’égard des prisonniers. Tout comme le tabassage, la torture et le meurtre. J’ai décrit ces journées en détail dans mon article ‘Everybody speaks under captivity’ publié par mes camarades. Maintenant je comprends très bien ce que les autres camarades ont ressenti dans de telles situations, en Argentine ou au Chili dans les années 1970. Lorsque vous êtes retenu par des militaires et qu’ils peuvent vous faire exactement tout ce qu’ils veulent, que pour tout le monde vous êtes autre part, vous avez disparu. Une vie humaine ne vaut pas une cartouche de fusil ici.

    3. Quelle est la situation politique dans le Donbass ? 

    La situation politique au Donbass est une situation de guerre prolongée. C’est une guerre qui a une influence sur toute l’économie et toute la politique ici. La militarisation de la société a eu lieu. Alors que l’Ukraine peut se permettre de diviser la vie du pays en régions ‘pacifiques’ et zone ‘anti-terroriste’, la DPR n’a ni le territoire ni la population pour cela. Toute la terre est fouillée par l’artillerie et les roquettes. Cette guerre a touché tout le monde, et tout le monde doit prendre part à la défense et travailler pour le front. D’autant plus que près de la moitié de la population est réfugiée et est partie en Russie. Il n’y a que quelques personnes qui sont restées ici. Seuls 60-70.000 soldats de l’armée de Novorossia se dressent contre 250.000 hommes de l’armée ukrainienne. Une telle différence de forces entraine une situation économique difficile et la pauvreté pour les civils qui sont restés au Donbass. Il y a de la pauvreté et de l’inflation en Ukraine aussi, mais c’est beaucoup plus difficiles en DPR et en LPR (République populaire de Lugansk).

    Une guerre ‘étrange’ se déroule ici. Des ‘cessez le feu’ sont prononcés mais ne sont respectés par personne. L’électricité, le gaz et le charbon traverse la ligne de front. Un commerce clandestin se déroule. Les élites locales résolvent leurs affaires et leurs problèmes financiers derrière le dos des militants de la base. Mais seuls les ouvriers et les paysans combattent (dans les deux camps). Lorsque des ‘élections’ officielles furent organisées à l’automne 2014, légalisant les oligarques moyens d’hier qui avait soutenu le mouvement anti-Maïdan (Zakharchenko et Plotnitskiy), les communistes furent éliminés de ces élections par une raison officielle. Tout ceci a causé le mécontentement du commun des mortels et de l’armée de Novorossia. J’ai parlé à de nombreux militants de base, et ils veulent que cette situation change. Pour expulser les oligarques et mener la nationalisation. Pour aller se battre - sachant qu’ils donnent leurs vies pour leurs propres usines, leurs propres mines, leur propre terre. Mais pas pour l’élite bourgeoise d’hier qui a changé le drapeau ukrainien pour le drapeau de la DPR.

    Une telle attitude colérique entraînera une guerre civile à l’intérieur de Novorossia même. Et cette colère devient plus brute de mois en mois. Ce sont les ouvriers et les paysans de retour de la ligne de front qui ont fait la révolution de 1917. Avec l’expérience de la guerre prolongée et la haine à l’égard des maîtres de l’arrière. La situation politique ? Il y a la Russie d’un côté, l’Ukraine et l’OTAN de l’autre et enfin le mécontentement social populaire en raison de la pauvreté et de la guerre (davantage ici et là). Voilà la situation. Très dure !

    4. Quelles sont les forces politiques au pouvoir dans les RP de Donetsk et de Lugansk ? Quelle est l’importance des oligarques ? Quelle est l’importance des chauvinistes russes ? Quelle est l’importance des communistes ? 

    Toutes les forces politiques du Donbass ont été formées au printemps 2014, au cours du soi-disant ‘printemps russe’. Pendant l’année de guerre s’est déroulée leur radicalisation, depuis des exigences modérées de fédéralisation de l’Ukraine jusqu’à la totale sécession et l’indépendance du Donbass. Trop de sang a coulé pour que l’on puisse penser à une réincorporation dans une Ukraine unifiée, même sous des conditions d’autonomie.

    Une grande déception s’est produite après la croyance du peuple que la Russie allait adopter le Donbass comme la Crimée, ou qu’elle allait amener des troupes pour sa défense. Cela n’est pas arrivé. Ce conflit n’a pas pu être résolu sans beaucoup de douleur (ni Moscou ni Washington n’ont semblé le souhaiter). Les raisons principales du début de la guerre sont bien connues - c’est la réponse du Donbass à l’EuroMaïdan de Kiev, la protestation contre la politique nationale d’une région du pays s’imposant à une autre (l’Ouest à l’Est de l’Ukraine), politique symbolisée par l’interdiction de la langue russe et le ‘Lenin fall’ (la destruction des statues de Lénine).

    Une révolution libérale nationaliste a eu lieu à Kiev, ayant échangé un oligarque modéré, Yanukovich, pour une équipe de nationalistes et d'oligarques du groupe Poroshenko. De nombreuses personnes pensent que ce ne fut pas une révolution mais une prise de contrôle. Et cela s’est déroulé dans un pays multinational. C’est semblable à la Yougoslavie. L'arrivée au pouvoir de nationalistes dans un pays multinational est un moyen direct vers sa destruction et la guerre. C’est ce qui s’est passé en Ukraine - la Crimée et le Donbass sont perdus pour toujours. C’est la raison pour laquelle les forces politiques principales sont devenues des supporters anti-Maïdan et attendaient l’aide de la Russie.

    Malheureusement de nombreuses personnes issues de l’ancienne élite locale ukrainienne, de la bourgeoisie locale du Donbass, des policiers et des anciens militaires ont pris l’initiative. Ce sont des forces directement conservatrices. Comme avant, la gauche ne joue qu’un petit rôle ici, dans cette guerre. Pourquoi ? Parce que sa majorité n’était pas prête pour une telle lutte, pour une politique armée. Mais ceux qui furent les premiers à prendre les armes et à créer une milice sont en fait devenus le nouveau pouvoir. Pendant les années de paix, les communistes ont oublié l’essence même du ‘Manifeste du Parti Communiste’ de Marx et Engels, et que le seul moyen pour la victoire est la rébellion et la lutte armée. Deux décennies d’élections bourgeoises et de jeux parlementaires ont émoussés toutes les ‘dents et griffes’ et ont transformé le CPU (Parti communiste d'Ukraine) en un correspondant du CPRF russe (Parti communiste de la Fédération de Russie), en une ‘opposition constructive’ juste pour ‘ventiler’. C’est la raison pour laquelle, lorsque le pouvoir ‘poussait aux arbres’ dans le Donbass ainsi que dans toute l’Ukraine, ils faisaient pâle figure, sauf pour leur participation symbolique dans l’anti-Maïdan. Mais le moment des réunions et des piquets était déjà passé. Il était nécessaire de commencer des actions plus radicales, et la gauche n’y est pas parvenue.

    C’est la raison pour laquelle, au lieu d’une rébellion sociale, une longue guerre entre ‘seps’ (séparatistes) et ‘ukes’ (Ukrainiens) a débuté. Les nationalistes se sont activement joints de part et d’autre. Mais la gauche est restée à la marge. J’ai passé un peu de temps dans le Donbass du 4 au 16 décembre. Mais maintenant, je parle beaucoup aux miliciens emprisonnés. Et je peux assurément dire qu’ils n’ont pas rencontré un seul ‘Russe chauvin’ ou nationaliste parmi eux. Ou ceux-ci ont-ils tellement de chance qu’ils peuvent parvenir à ne pas se faire emprisonner ? C’est l’opposé, tous nos prisonniers qui ont plus de 40 ans, qui se souviennent de l’époque soviétique, tous sont des internationalistes et sont allés à la guerre en raison de leur souhait de repousser ces ‘patriotes’ qui étaient venus pour les bombarder et les abattre. La nostalgie de l’époque soviétique est très forte chez eux. Ils soutiennent les idées de nationalisation et de socialisme.

    Il y a une grande aspiration à la justice sociale parmi eux et les jeunes travailleurs. Ils sont la matière première pour la propagande de gauche. Hoo ! Où êtes-vous, les communistes ?

    Un seul exemple. Durant mon séjour en DNR (République populaire de Donetsk), dans la ville de N., un camarade local du CPU (Parti communiste d'Ukraine), un communiste (un retraité) est venu vers moi. Il portait un pistolet à gaz et voulais savoir s’il était possible de le transformer en vrai pistolet. J’ai examiné le pistolet, il s’est avéré être en aluminium, il était normalement impossible de transformer un tel pistolet. Je le lui ai dit, et lui ai promis de lui trouver un pistolet normal. Il était le chef d’un petit détachement constitué des travailleurs d’une usine. Ils avaient besoin d’armes pour la garde de l’usine et pour la nationalisation. Ils avaient des hommes, mais pas d’armes. C’est la raison pour laquelle je suis arrivé là. Pour aider de tels camarades. À quoi ressemble une telle scène ? Je n’avais lu au sujet de situations semblables que dans des livres sur la Révolution de 1905. À l’époque, les ouvriers avaient acquis des armes où ils pouvaient, par n’importe quels moyens, pour créer leurs détachements. Je lui ai expliqué qu’il était nécessaire de d’abord trouver de l’argent, et que la vieille technique de tous les révolutionnaires pour cela était l’expropriation. Alors, il serait possible d’armer les ouvriers normalement et de commencer les changements sociaux. N’est-ce pas fantastique ? Non, c’est une affaire réelle !


    Dernières infos  :

    Andreï Sokolov a été transféré dans la prison de Berdyansk (un transfert de 400 km qui a duré deux semaines) pour y être jugé le 3 septembre, mais l’audience n’a duré que 10 minutes. Faute de traducteur d’ukrainien en russe, l’audience a été reportée au 23 octobre. Andreï est maintenant détenu à la prison de Volnyansk (à 10km de Zaporizhya). La perspective d’un échange de prisonniers s’est éloignée. Seuls de petits échanges, d’une dizaine de prisonniers de part et d’autre chaque fois, ont eu lieu. Or il y a dans les prisons d’Ukraine environ 1.500 prisonniers politiques et prisonniers de guerre. Beaucoup ont commencé à passer devant les tribunaux pour terrorisme, trahison et séparatisme, risquant 15 ans de prison.

    Nouvelles d'Ukraine


  • Commentaires

    2
    Vendredi 18 Septembre 2015 à 20:22

    Comme quoi personne n'est parfait...

    1
    Pascal
    Vendredi 18 Septembre 2015 à 17:48

    On peut certes le regretter mais le camarade reconnaît que les forces progressistes sont marginalisées dans cette guerre, ouvriers et paysans n'étant que de la chair à canon.


    Quant à Evtouchenko, les maoïstes l'ont voué aux gémonies non sans raisons. Extrait d'un de ses "poëmes" du temps des incidents de frontière sino-soviétiques (de mémoire) :


    "Histoire, prends note, le rougegardisme se transforme toujours en meutres


    Vladimir et Kiev, vous voyez revenir les hordes tartares qui ont des bombes dans leurs carquois ".

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