• En Ukraine comme en Israël-Palestine : crosse en l'air et rompons les rangs !

     

    S'ils obstinent, ces cannibales
    À faire de nous des héros
    Ils sauront bientôt que nos balles
    Sont pour nos propres généraux !

     

    En Ukraine de l'Ouest, la jeunesse populaire refuse la guerre fasciste contre la minorité russophone :

    Révoltes contre la guerre en Ukraine occidentale

    En Bucovine et Transcarpatie, à l’Ouest de l’Ukraine, des manifestations et des émeutes ont éclatés contre la guerre et le militarisme. Les manifestants indiquent qu’ils ne veulent pas mourir ni voir mourir leurs enfants pour les intérêts des oligarques de Kiev.

    Blocage de route contre la mobilisation à Marchyntsi (oblast de Tchernivsti) le 26 juillet 2014 :

     

    La révolte a explosé après le décret présidentiel du 24 juillet visant à lancer une troisième vague de mobilisation pour intégrer l’armée et le front en Ukraine orientale. A Voloka, village de l’oblast de Tchernivtsi, ce sont ainsi 50 jeunes gens qui ont été appelés à rejoindre les forces armées. Mères, épouses, soeurs et filles des appelés ont commencé à manifester pour que leurs proches de partent pas au front. Un commissaire militaire est venu tenter de calmer la population. En réponse, la quasi-totalité des habitantes et habitants du village ont signé une lettre ouverte aux autorités dans laquelle il est indiqué qu’ils refusent le départ de villageois pour le front.

    Le 25 juillet, un millier de parents ont bloqué la route menant au point frontière Porubnoe/Siret. La revendication était de refuser le départ de leurs enfants pour une guerre "qui ne concerne pas les gens ordinaires". A Novosselytsia, toujours dans l’oblast de Ternivtsi, lors d’une manifestation le 28 juillet, des mères et femmes d’appelés ont pris à partie l’adjoint au conseil du district Ivan Popadyuk. "Vas-y toi à la guerre" lui ont crié des femmes avant de lui tirer les cheveux. Ce n’est que l’intervention des forces de police qui ont arraché le politicien de la colère de mères qui ne veulent pas que leurs enfants se fassent tuer pour les oligarques.

    Colère contre un politicien belliciste à Novosselytia le 28 juillet :

     

    La colère des habitantes et habitants de l’oblast ont obligé les autorités à un compromis, levant partiellement l’intégration militaire des hommes de la région. Dans l’oblast de Transcarpatie aussi, la mobilisation de la population, avec des barrages de routes et des manifestations massives, a obligé les autorités à annoncer la suspension de la mobilisation des hommes à Moukatcheve.

    Que l’exemple des habitantes et des habitants d’Ukraine occidentale soient suivi partout en Ukraine et même dans le monde ! Guerre à la guerre ! Pas un jeune, pas un kopeck pour la barbarie militariste des dirigeants bourgeois de toute nationalité !

    Source : KRAS-AIT, 31 juillet 2014

     

    En Israël, les refus de servir dans l'armée pour aller massacrer les Palestiniens se multiplient :

    Israéliens, ils refusent de porter les armes

    Pendant toute leur scolarité, les Israéliens reçoivent dans leurs classes des militaires qui leur expliquent le rôle et l’importance de l’armée. Aujourd’hui, environ la moitié des Israéliens est enrôlée à l'âge de 18 ans (3 ans de service pour les hommes, 2 ans pour les femmes), à l'exception des Arabes israéliens (18 % de la population) et de la plupart des Juifs Haredim qui se consacrent à l'étude religieuse. On peut être exempté pour problèmes physiques ou mentaux. Les refuzniks sont objecteurs de conscience, pacifistes ou refusent de combattre dans les territoires occupés. S’ils déclarent refuser la politique d’occupation sur les territoires palestiniens lors de leur incorporation, ils sont envoyés en prison militaire pour désobéissance. En 2014, cinquante jeunes ont pris cette décision et devraient être incarcérés en octobre prochain.
    → Lire aussi l'entretien : « Pourquoi j’ai refusé d’aller combattre à Gaza »

     

    Yuval, 25 ans, étudiant : « J'ai décidé d'aller en prison pour protester contre l'occupation. J’ai fait trois séjours en prison militaire. Je suis content d’avoir fait cette démarche mais je ne suis pas certain que je le referais. Je n’ai pas fait quelque chose de mal, et pourtant j’ai été puni. Je ne crois pas que je méritais une telle punition. Bien entendu, nous avons utilisé la prison pour faire parler de l’occupation des territoires palestiniens. Disons que c’est une bonne façon de se battre mais il y en a peut-être de meilleures. » Tel-Aviv, 2014

     

    Tamar, 20 ans : « Je suis pacifiste. En 2008, j’ai choisi d’aller en prison pour pouvoir expliquer qu’il est possible de remettre en question le tabou du service militaire. Le plus important pour moi c’était que les gens entendent une voix différente. Je suis resté 3 mois en prison. Le dernier mois, je l’ai passé en isolement parce que je ne voulais pas porter l’uniforme. Au regard de ce qu’il se passe actuellement, je pense qu’il est d’autant plus important de refuser l’armée. La haine et l’intolérance envers ce genre de décisions sont encore plus fortes aujourd’hui qu’à ce moment-là.  Le nationalisme, la propagande de droite ont fait perdre tout espoir. Ma génération a grandi sans aucun contact avec la société palestinienne. La haine vient donc plus facilement. » Tel-Aviv, 2014

    Lire la suite >>>

    Lire aussi : L’appel à la désertion d’un jeune Israélien

    Si vous me poursuivez
    Prévenez vos gendarmes
    Que j'emporte des armes
    Et que je sais tirer.


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