• Viol fasciste d'une camarade communiste antifa : appel à la mobilisation générale dans tout l'Hexagone !


    HISTOIRE INVENTÉE DE TOUTES PIÈCES pour "faire du buzz" autour de la petite secte "postmofasciste" "Futur Rouge", sur laquelle a été publié le (long) texte de mise en garde suivant :

    http://servirlepeupleservirlepeuple.eklablog.com/une-critique-politique-de-futur-rouge-a127998920

    Nous laissons en ligne l'article suivant, en gage de notre bonne foi et preuve de nos dispositions tout à fait amicales vis-à-vis de ce groupe à l'époque des pseudo-"faits" (contre tout mensonge voulant que nous les aurions "toujours poursuivis de notre haine"...).


    N'attendons rien d'un appareil d’État bourgeois qui vient de libérer le meurtrier de Clément Méric ; COMPTONS SUR NOS PROPRES FORCES !

    Il y a un peu plus d'un an, en août 2013 (ce que bien sûr des abrutis ne manqueront pas de souligner, "pourquoi elle a attendu un an non mais franchemeeeeent", comme si les choses étaient psychologiquement faciles après un tel crime !), une militante communiste et antifasciste de l'Organisation communiste Futur Rouge était violée par un fasciste de sa ville comme le racontent aujourd'hui ses camarades de lutte :  

    "Salope de gauchiste, pute d'antifa" : c’est ce qu’a dit un militant fasciste à notre camarade Lucie pendant qu’il la violait, le 9 août 2013, dans la rue, alors qu’elle était à une soirée.
    Pour protéger notre camarade, nous protégerons son anonymat. Nous ne donnerons pas plus de précisions, ni nom, ni localité et nous vous demandons de respecter ce choix nécessaire.
    C’était clairement une attaque ciblée contre une militante antifasciste dont l’objectif était de briser le développement d’une activité antifasciste dans sa ville en la brisant elle. Ce qui a doublement échoué. C’était aussi un message adressé à l’ensemble des militant-e-s antifascistes de l’État français.
    C’est son choix de dénoncer le crime dont elle a été victime et ce choix est une autre preuve de son courage exemplaire que nous saluons. Notre camarade souffre de séquelles physiques à vie.

    Nous avons donc affaire à un crime (ce qu'est le viol) et plus particulièrement à un crime POLITIQUE, un crime DE GUERRE puisque c'est bien en guerre que nous sommes avec les fascistes, l'extrême-droite et les ultra-réactionnaires de tout poil, nos ennemis politiques et de classe les plus irréductibles - la différence étant que nous sommes le plus grand nombre qui veut se libérer de l'exploitation et de toutes les formes d'oppression et non les miliciens d'une minorité qui exploite et opprime le plus grand nombre, aussi n'avons-nous pas besoin de la barbarie comme instrument de terreur de masse dans notre combat : nous n'exerçons la violence révolutionnaire que comme autodéfense et justice du Peuple.

    La militante victime de ce crime politique refuse d'en appeler à la police et à la "justice" bourgeoise, et s'en explique avec une dignité admirable :

    ACAB


    Notre camarade Lucie, violée par un fasciste au mois d’août 2013, souhaite expliquer pourquoi elle ne portera pas plainte. Nous souscrivons bien entendu à cette déclaration et c’est avec fierté que nous la publions. Solidarité avec les victimes de violences policières, avec les prisonnier-e-s !

    Quand on me dit « police » j’ai la nausée, quand je les vois je suis énervée. Pourquoi ? Parce que, pour moi, ce sont les nervis du Capital, ce sont mes ennemis au quotidien, ce sont eux qui nous matraquent, qui nous expulsent, qui nous arrêtent, qui nous frappent, qui parfois nous violent ou nous tuent aussi. La police n’est et ne sera jamais mon alliée. Je ne cesserai jamais de les haïr. La bourgeoisie leur donne le pouvoir de s’adonner à leur pulsion barbare.

    • Jeudi 21 Août 2014, des policiers traînent de force un algérien de 51 ans sous le coup d’un arrêt d’expulsion qui meurt « d’asphyxie » selon le parquet… Qui considère cette mort comme a priori accidentelle…
    • Le 21 avril 2014 les militant-e-s de la CREA (Campagne de Réquisition, d’Entraide et d’Autogestion) de Tolosa sont réprimés pendant l’ouverture de deux maisons dans le quartier de la Roseraie. Encerclé-e-s par une centaine de flics, les occupant-e-s décident de partir en évitant les arrestations. Pourtant les militant-e-s désigné-e-s comme CREA sont violenté-e-s par les flics : matraques, lacrymo, grenades de désencerclement… un militant prend une balle de LBD 40 dans la tête, plus de la moitié des os du visage explosent. Quatre personne ont été mises en garde à vue, puis relâchées.
    • Le 31 Octobre 2013, un couple arrêté après la violente répression de l’émotion déclenchée par un verdict au tribunal de Cergy, un couple est victime de violences policières et ISMAHENE est menacée de viol par les policiers. C’est le couple qui est accusé d’outrage.
    • Le 6 février 2013, à Strasbourg un métallurgiste d’Arcelor Mittal venu manifester perd l’usage de son œil suite à un tir de flashball.
    • Le 31 décembre 2011, la police clermontoise s’acharne sur WISSAM EL-YAMNI qui tombe dans le coma puis meurt. Aucune justice n’a été rendue à sa famille.
    • En 2010, la police suisse abat au fusil mitrailleur UMUT, un jeune kurde, pour vol de voiture, blanchit les assassins et réprime son frère jumeau et l’un de ses amis.
    • Le 9 mai 2008 à Grasse, ABDELHAKIM AJIMI meurt lors d’une interpellation. Pourtant condamnés à des peines de 18 et 24 mois de prison, les policiers sont toujours en poste.
    • Ce même mois JOSPEPH GUERDENER est assassiné de trois balles dans le dos par un gendarme alors qu’il tentait de s’échapper de la gendarmerie de Draguignan. La Cour d’assises de Draguignan a jugé qu’il avait accompli « un acte prescrit ou autorisé par les dispositions législatives ou réglementaires ». Détail ayant son importance : Joseph était gitan.

    Les flics, c’est un danger pour les personnes prostitué-e-s, ils profitent de leur situation précaire pour en faire leurs victimes, en sachant très bien combien ce sera compliqué pour elles et eux de réclamer justice.

    En tant que victime, je pourrais me dire que porter plainte est un bon choix. Après tout, la justice est censée faire son travail sans discrimination. Mais la réalité est tout autre... LIRE LA SUITE >>


    Mais bien sûr, il ne s'agit absolument pas de "garder le silence" sur ce crime abominable. Il s'agit au contraire de le faire absolument connaître, de construire la solidarité la plus large dans les classes populaires et que cette solidarité devienne haine implacable pour son auteur, ses comparses et le fascisme dont ils sont des militants (en plus, évidemment, de la haine générale pour le viol comme crime sexiste) ; un fascisme dont la montée n'est plus un secret pour personne (et il faut considérer que quelque part, chaque fois qu'il fait X% aux élections, il est en quelque sorte "X% au pouvoir") et dont il faut dévoiler au grand jour et le plus largement possible le vrai visage, celui de la pire barbarie comme instrument "normal" de domination :
    Solidarité avec notre camarade Lucie, violée par un fasciste !

    (en anglais) Solidarity with our comrade Lucie, raped by a fascist !
    Rassemblement pour Lucie à Tours

     

    On notera "pour archives" (comme ils disent) que le 'p''c''mlm' en a encore "profité" pour prendre une position ignoble : L'inacceptable position du groupe «futur rouge» au sujet d'un viol commis par un fasciste ; position qui ne mérite même pas l'effort intellectuel d'une réponse point par point tant le texte parle de lui-même, surtout quand on le met en parallèle avec la dignité de la camarade victime. Étalage à tous les niveaux de leur complaisance (pour ne pas dire servilité) envers les institutions "républicaines" bourgeoises (soi-disant "antifascistes"), où l'on découvre stupéfait que la police et la justice du Capital peuvent être des... "alliés" dans une affaire de crime POLITIQUE contre une militante révolutionnaire (rien que le texte de celle-ci égrène pourtant les contre-exemples) ; incapacité du RESPECT le plus élémentaire envers la victime d'un tel acte quand bien même on ne partagerait pas sa position ; transformation des révolutionnaires victimes des fascistes (contrairement à eux qui ne "militent" que devant un ordinateur) en... "cinquième colonne" de celui-ci ; et même occasion d'un énième vomi islamophobe alors que les agressions de femmes musulmanes portant le voile se sont multipliées ces derniers temps et que tout le monde sait très bien que le prochain cap franchi sera un viol, car parmi les choses que les fascistes ne supportent pas dans le voile musulman, il y a le fait que ces femmes les privent de la vue et de la jouissance de leurs corps.

    C'est que les évidences et les faits intangibles rappelés par Lucie sont un cinglant démenti à leurs positions fondamentales : NON la République bourgeoise ne fait pas "face" à un fascisme qui l'assaillirait "de l'extérieur" (et contre lequel il faudrait la "défendre" comme "moindre mal") ; NON sa flicaille (dont un certain Alain S. aime d'ailleurs tant revêtir l'uniforme) n'est pas l'"alliée" - même "potentielle", même "à l'occaze" ! - des classes populaires contre ce prétendu "assaut" ; le VRAI fascisme vient du cœur même de la République bourgeoise et de son idéologie pourrissante ! L’État bourgeois "républicain" est "antifasciste" lorsque des dieudonnistes ou des islamistes (positions politiques dont nous ne répèterons pas pour la 100e fois notre rejet) défendent des positions géopolitiques ouvertement antagoniques avec celles de la fraction bourgeoise au pouvoir (positions qui conduisent généralement à l'antisémitisme, mais ce n'est même pas cela qui est déterminant) ; à la rigueur lorsqu'une ministre afro-descendante est attaquée de manière extrêmement primaire par une candidate locale FN (et encore faut-il pour cela un tribunal de Guyane, pays majoritairement peuplé d'afro-descendants... à voir si un tribunal de "métropole" aurait pris la même décision !) ; mais lorsque des fascistes/racistes BLANCS agressent, violent ou même TUENT des "minoritaires visibles" ou des "gauchistes" IL S'EN FOUT COMPLÉTEMENT, sans même parler de quand il s'agit de ses propres flics... et quoi de plus "normal" lorsque l'hégémonie intellectuelle qui sous-tend ces actes, à coup de Zemmour et de Rioufol, de Finkielkraut et de Xavier Raufer, de "Riposte laïque" et de Valeurs Actuelles, a pignon sur rue au quotidien !

    Décidément, il n'y a que deux côtés à la barricade et celui où se trouve le 'p''c''mlm' ne fait désormais plus aucun doute pour la moindre personne progressiste.



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  • Commentaires

    5
    Pascal
    Jeudi 25 Décembre 2014 à 21:18
    On respecte bien sûr le choix de la camarade mais est-ce une erreur d'encourager les femmes agressées à porter plainte ? Aujourd'hui, un violeur sait qu'il risque davantage de faire de la taule que dans les années cinquante.
    A propos d'islamophobie, si on postule qu'un homme normalement constitué pense avec sa bite (c'est bien l'idée qui est derrière la burqa et le hijeb) on en viendra à banaliser le viol.
    4
    Pascal
    Jeudi 25 Décembre 2014 à 21:18
    Ce soir à Saint Ouen, il y a une AG "non mixte" (meufs et "trans") sur Lucie. Je ne sais pas si elle cautionne...
    3
    Pascal
    Jeudi 25 Décembre 2014 à 21:18
    Samedi prochain, il y a une manif à Paris (15h Ménilmontant) apparemment mixte.
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    2
    Mercredi 1er Octobre 2014 à 14:56

    Je ne sais pas mais je pense que oui

    1
    Samedi 13 Septembre 2014 à 11:01
    Je suis totalement d'accord avec sa position dans le sens de l'inutilité de porter plainte pour les CRIMES FASCISTES, autrement dit de considérer police et justice "républicaines" bourgeoises comme des alliés contre le fascisme, alors qu'on vient de voir l'assassin de Clément Méric libéré...

    Mais c'est vrai que l'article tend parfois à laisser entendre qu'il est inutile (pour une femme pauvre en tout cas) de porter plainte pour viol EN GÉNÉRAL. Évidemment c'est une connerie et je ne pense pas que ce soit ce que Lucie et son organisation aient vraiment voulu dire. Après, ce qui compte pour des communistes c'est avant tout NE PAS GARDER LE SILENCE, dénoncer le viol et mobiliser, faire prendre conscience dans la société, ce n'est pas le papelard d'une plainte qui compte en soi même si pour une femme non-militante c'est bien sûr le moyen le plus simple (et la condamnation du violeur par la justice la réparation morale la plus sûre... mais ça Lucie, antifasciste violée par un fasciste, sait qu'elle ne l'obtiendra pas ! le simple fait que l'affaire soit politique lui vaudra d'être suspectée d'affabulation, voire mise en cause pour ça !).

    En tout cas garder le silence n'a jamais été la question contrairement aux délires du 'p''c''mlm' : au contraire il s'agit de faire savoir ce qu'il s'est passé le plus largement possible dans le mouvement révolutionnaire et progressiste, de mobiliser en montrant le vrai visage du fascisme, et déjà il y a des mobilisations. D'ailleurs, un truc intéressant : le viol est un crime et un crime ne nécessite pas forcément de plainte. La justice est censée considérer que c'est la société toute entière qui est touchée et pas seulement la victime en personne. Si le parquet prend connaissance de ce qu'il s'est passé, il doit normalement ouvrir une enquête. Si la DCRI lit ce que j'écris, en tant que fonctionnaires ils doivent le porter à la connaissance du parquet et celui-ci ouvrir une enquête. Si c'est pas le cas... ben ça voudra dire ce que ça veut dire.

    Pour l'islamophobie : bien sûr que dans l'absolu une femme devrait pouvoir être tranquille sans se couvrir la totalité du corps. Après tout, en Amazonie elles sont à poil et il n'y a pas de viols (c'était la phrase primitiviste du jour). Mais dans la société où nous vivons on peut comprendre le réflexe de défense, sans le glorifier...

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