• Sur le processus révolutionnaire

    Cette étude théorique porte sur les mécanismes et le processus par lesquels les masses exploitées, au cœur et à la tête desquelles le prolétariat et son avant-garde organisée, le Parti, se lancent "à l’assaut du ciel" vers une société sans classes ni exploitation, le communisme. Elle vise, encore une fois, à élever de manière pédagogique le niveau de conscience communiste dans les masses, et à servir la construction du Parti révolutionnaire dont celles-ci ont (de plus en plus désespérément) besoin. 

    Pour commencer, penchons nous sur la question la plus importante : comment naît, comment se construit un processus révolutionnaire ? Si l'on entend, ici, par processus révolutionnaire le chemin qui mène de la première "prise de conscience" par les exploité-e-s de leur condition, à la fin de toute exploitation, la société COMMUNISTE... Est-ce le produit d'une idée, de la "force d'une conviction collective" ? Ou est-ce, au contraire, le produit de la réalité matérielle, qui a un moment "doit" passer à un niveau supérieur : une "insurrection de la matière" ?

    Et bien, c'est les deux et aucun des deux (seuls) en même temps. La matière et "l'idée" sont dans une relation DIALECTIQUE, un "ping-pong" où la réalité matérielle engendre une "idée" qui va ensuite "prendre corps" matériellement, créant une réalité matérielle nouvelle. 

    A la base est la matière (matérialisme). A la base est la réalité matérielle. Toute réalité est traversée, et mue (animée, en mouvement), par un ensemble de contradictions ; mais l'une de ces contradictions est toujours fondamentale. Dans la réalité matérielle que l'on nomme "capitalisme", la contradiction fondamentale est celle entre 1/ le caractère social de la production, le caractère social des forces productives et le niveau atteint par celles-ci et 2/ l'appropriation privée, capitaliste, de la valeur (la richesse, si l'on préfère) créée par la production. Cette appropriation privée est source d'une concurrence (entre entreprises, entre États bourgeois) qui crée, au niveau mondial, un ordre des choses chaotique.

    Dans les pays dits "dominés" (c'est la définition la plus simple et la plus englobante), la situation est plus compliquée, et se juxtaposent plusieurs grandes contradictions : 1. dans l'essentiel de ces pays subsistent encore des rapports sociaux marqués par la féodalité (bien que très différents - sauf peut-être dans quelques régions particulièrement reculées - de l'Europe du Moyen Âge ; plutôt semblables - en fait - aux 18e-19e siècles : on parle de semi-féodalité).  Il y a donc la contradiction fondamentale de la féodalité, entre propriété utile des moyens de production (par le producteur) et propriété éminente (par l'autorité "supérieure"). Mohamed Bouazizi, le martyr de Sidi Bouzid, n'était pas un ouvrier salarié : il était vendeur de légumes à son propre compte. Il a été victime d'une tentative policière de prélever un "impôt" de type féodal sur son activité, sous peine de confiscation de toute sa marchandise et son matériel. On a là un exemple des rapports sociaux semi-féodaux en Tunisie. 2. il y a bien sûr une économie capitaliste, et donc la contradiction fondamentale du capitalisme. 3. il y a la domination impérialiste, et donc une contradiction fondamentale entre le caractère national de la production et la (sur-)appropriation impérialiste (étrangère) de la richesse produite. L'un des plus grands débats, dans le mouvement communiste, a été de savoir laquelle de ces trois contradiction était la principale. La réponse la plus probable est que cela dépend des endroits (pas seulement des pays : des endroits) et des moments... Seule la révolution de nouvelle démocratie (populaire - démocratique - anti-impérialiste), sous l'avant-garde du Parti du prolétariat, peut résoudre les trois contradictions à la fois... sans quoi, aucune n'est réellement résolue. Car les trois sont intimement liées. 

    D'une manière générale, le capitalisme, comme tout mode de production, génère un certain niveau de FORCES PRODUCTIVES. Celui-ci génère à son tour une "conscience collective" dans les masses populaires, qui correspond à ce niveau. Cette conscience collective va se heurter au mode de production ou plutôt, aux RAPPORTS SOCIAUX qu'il induit, selon sa conception du monde, et qui sont généralement "en retard". Le meilleur exemple est ce qui s'est produit dans les pays occidentaux entre 1965 et 1980, avec une gigantesque "agitation sociale et démocratique", principalement de la jeune génération (née vers 1945-50), contre des rapports sociaux qui restaient "pré-1945". Il n'y a pas eu de renversement révolutionnaire du capitalisme car celui-ci a réussi à s'adapter, à se moderniser (nous y reviendrons). L'autre situation étant bien sûr que le capitalisme, en crise généralisée, ne parvienne plus à apporter aux masses les conditions minimales nécessaires à leur existence. Comme cela survient généralement après une grande élévation du niveau des forces productives, du niveau de vie et de la conscience liée, la situation peut devenir explosive (mais aussi être "captée", détournée dans la mobilisation réactionnaire de masse : le fascisme ; nous y reviendrons). 

    De la situation matérielle, donc, naît la pensée. Du capitalisme, comme de tout mode de production fondé sur l'exploitation, naît d'abord "l'idée révolutionnaire" : l'idée d'en finir avec "ce qui cause nos misères". Celle-ci se matérialise dans un mouvement de masse contre l'ordre existant. Mais, spontanément, ce mouvement de masse ne peut pas aller au-delà du réformisme, d'arracher des "conquêtes" démocratiques et sociales (comme celles qui ont permis au capitalisme de s'adapter face au mouvement de masse de 1965-80).

    Cependant, dans le feu du mouvement de masse, chez une partie des individus qui le composent, naît "l'idée communiste". C'est un saut qualitatif gigantesque : on ne sait plus seulement CONTRE quoi on lutte, mais POUR quoi. Cette partie des masses populaires est très majoritairement constituée par le prolétariat : celui-ci est la seule classe révolutionnaire jusqu'au bout, car il n'a "rien à perdre que ses chaînes" ; d'autre part, il est au cœur du caractère social de la production et a donc une idée très précise de ce POUR quoi il lutte : le SOCIALISME.

    Cette "idée communiste" se matérialise dans le PARTI, qui lui donne un caractère SCIENTIFIQUE. 

    Instrument de la science communiste sur la matière, le Parti va alors mener une longue lutte pour renverser la classe dominante et, de là, transformer la réalité matérielle capitaliste en réalité COMMUNISTE, à travers un long processus qui est le SOCIALISME.

    Voyons maintenant quels types de "chemins" peut prendre ce processus révolutionnaire vers le communisme. 

    La première étape est  le renversement de la classe dominante. Mais pour commencer, il faut établir une distinction claire entre changement de la forme de gouvernement (en définitive : réforme), et renversement de la classe dominante (révolution). Dans notre État bourgeois, la France, la classe dominante est la même depuis 1789 : la bourgeoisie. Celle-ci existait bien avant (depuis le 12e voire le 11e siècle), s'était ménagée un "espace vital" assez conséquent, mais n'était pas la classe dominante, car pesait sur elle la propriété éminente féodale. Celle-ci fut supprimée dans la nuit du 4 août 1789 (abolition des privilèges). Depuis, de nombreuses formes de gouvernement se sont succédées, mais l'État comme instrument de classe est toujours celui consolidé par Napoléon autour de 1800. Il s'est simplement adapté, au fil du temps, au niveau des forces productives par une sorte de "va-et-vient" entre mouvement de masse (pour mettre les rapports sociaux au niveau des forces productives et de la conscience engendrée) et contre-offensive réactionnaire (pour maintenir la position de la classe dominante). Lorsque seule la forme de gouvernement change, c'est une réforme, pas une révolution. Ce serait le cas, par exemple, si Mélenchon devenait le "premier Président de la VIe République" (comme il dit le souhaiter). Celui-ci s'inspire d'ailleurs de Chavez, Evo Morales ou Rafael Correa, qui ont opéré une importante réforme de la superstructure gouvernementale au Venezuela, en Bolivie et en Équateur (pays dominés), suite à d'importants mouvements de masse. 

    Maintenant que cette distinction est claire, concentrons-nous sur le seul renversement de la classe dominante capitaliste. Quelles peuvent en être les formes ?

    Il ne sera pas possible d'en faire une liste exhaustive, mais seulement de se baser sur la (courte) période historique du mouvement communiste international : 160 ans.

    Donc, dans l'histoire du mouvement communiste, quelles formes a (ou aurait) pu prendre le renversement de la classe dominante par le prolétariat et son Parti ?

    Il est évident que le processus a toujours été prolongé, à travers de nombreuses situation différentes, des avancées et des reculs, parfois de lourds revers : d'où l'enseignement maoïste de la Guerre populaire prolongée, du caractère de très longue durée de la lutte révolutionnaire. Mais concentrons-nous sur le moment précis où la classe dominante a été renversée, et où le prolétariat a conquis le pouvoir. On pourrait citer 4 grandes situations : 

    - L'assaut frontal. La forme de gouvernement est ultra-réactionnaire, archaïque, dépassée. Elle est totalement en retard sur le niveau des forces productives, parfois sur le mode de production lui-même (quand, par exemple, le capitalisme a émergé dans un pays précédemment féodal). Un mouvement de masse se lève pour mettre la forme de gouvernement et les rapports sociaux en général au niveau des forces productives et de la conscience engendrée. Mais, "une fois n'est pas coutume", il y a un Parti révolutionnaire communiste. Il n'y a pas seulement "l'idée révolutionnaire", mais aussi "l'idée communiste", qui s'est matérialisée de manière scientifique dans un Parti. La forme de gouvernement archaïque et honnie tombe. La classe dominante met en place un "gouvernement de sauvetage", qui promet bien sûr des réformes, mais le Parti met son renversement à l'ordre du jour, mobilise les masses, et le renverse.

    Tout le monde aura bien sûr reconnu la situation de la Russie en 1917.

    - La contre-offensive réactionnaire après une période réformiste. Face à la "poussée" des masses, la classe dominante a changé la forme de gouvernement et fait de grandes concessions. C'est son "aile gauche" qui gouverne. Mais la "poussée" se poursuit, et l'"aile droite" siffle l'heure du "retour à l'ordre" : elle lance une contre-offensive réactionnaire pour balayer "l'aile gauche" du pouvoir, et écraser le mouvement de masse. Elle peut réussir "d'un coup sec" (comme au Chili en 1973), mais aussi ne pas réussir tout de suite et s'ensuit une situation de guerre civile. Le mouvement de masse et "l'aile gauche" de la classe dominante vont résister côte-à-côte à l'offensive réactionnaire. S'il n'y a pas de Parti, soit la Réaction triomphe, soit "l'aile gauche" résiste (en s'appuyant sur le mouvement de masse) et gagne, mais à son seul bénéfice (Venezuela 2002). Mais s'il y a un Parti, celui-ci peut prendre la direction SUBJECTIVE de la résistance et écraser la contre-offensive réactionnaire. Dès lors, sa victoire se transforme en révolution. L'aile gauche de la classe dominante n'est plus qu'un appendice, au sein du Front uni, qui suit le mouvement car ses individus veulent rester en vie : elle n'est plus la classe dominante.

    Cela ne s'est jamais produit. Mais l'on reconnaîtra ce qui aurait pu se passer dans l'État espagnol, avec la Guerre civile (1936-39). Malheureusement, trop d'erreurs ont été commises (lutte sur deux fronts des trotskistes et de certains anarchistes, soumission trop importante des "staliniens" et d'autres anarchistes à l'aile gauche de la classe dominante, guerre conventionnelle et non Guerre populaire). 

    - La guerre impérialiste et le fascisme. Le capitalisme est en crise profonde, générale. Surproduction de capital, surproduction de marchandise, surproduction de forces productives : le taux de profit s'effondre. Pour s'en sortir, il doit faire "place nette" : c'est la GUERRE IMPÉRIALISTE MONDIALE. Depuis qu'il n'y a plus de terres inconnues, les puissances impérialistes ont toujours lutté entre elles pour le repartage du monde : des ressources, de la force de travail, des marchés. Mais là, il ne s'agit plus seulement de cela : il s'agit de guerre d'extermination. Il s'agit de détruire, chez les rivaux impérialistes (et dans leur Empire), du capital, des forces productives et notamment... de la force de travail humaine. C'est la grande barbarie qu'a connu l'humanité entre 1914 et 1945, avec les deux guerres mondiales et des dizaines de guerres moins connues ; et qui a permis le nouveau cycle d'accumulation 1945-75. Mais depuis la fin de celui-ci, la tendance a repris et s'est accélérée depuis les années 1990. Et entre les deux, il y a eu toutes les guerres à caractère contre-révolutionnaire (Corée, Indochine et Vietnam, Algérie, colonies portugaises etc.), d'ailleurs les guerres contre-révolutionnaires n'ont pas cessé entre la Révolution soviétique et la "Fin de l'Histoire" proclamée au début des années 90 : bref, tout le 20e siècle n'est qu'une longue guerre d'extermination pour l'humanité... et les 11 premières années du 21e siècle aussi.

    Dans ce contexte se mettent en place des régimes qui ne sont pas seulement ultra-réactionnaires, mais MOBILISENT LES MASSES dans la Réaction et la guerre impérialiste ; ils ne sont pas archaïques, mais au contraire d'une grande modernité : ce sont les régimes FASCISTES. Ils parviennent, dans des buts réactionnaires sur toute la ligne, à "capter" le niveau de conscience de masse induit par le niveau des forces productives. On peut voir ainsi des bourgeoisies impérialistes se faire passer pour... "anticapitalistes" (Allemagne nazie) ou "anti-impérialistes" (bourgeoisie du Japon... impérial, bourgeoisie chinoise ou russe aujourd'hui). Le massacre et le pillage de pays entiers deviennent... des "guerres pour la liberté et la démocratie" (régime Bush-Cheney). Leur très grand sens de la modernité permet cette imposture.

    Mais malgré cette mobilisation réactionnaire de masse, les souffrances endurées par les populations engendrent tôt ou tard une résistance. Le Parti communiste, lorsqu'il existe et qu'il est suffisamment fort, peut en prendre la tête. Il va alors agir de toutes les manières possibles, très différentes : résistance contre l'oppression impérialiste (ou la colonisation directe) dans les pays dominés, résistance contre une occupation étrangère dans le cadre de la guerre impérialiste, etc. Très fréquemment il va devoir travailler avec des forces bourgeoises qu'il devra soumettre à sa direction, ou se préparer à affronter dès "l'ennemi commun" vaincu... Lorsque la ligne suivie est correcte, la résistance à ce qui est - en définitive - la "manifestation locale" de la guerre impérialiste mondiale se transforme en révolution.

    C'est ainsi qu'ont eu lieu, finalement, toute les grandes révolutions du 20e siècle. Déjà la Révolution russe, précédemment citée, avait eu lieu dans le contexte de la Première Guerre impérialiste mondiale (qui avait décuplé les souffrances des masses). La guerre impérialiste nazie en Europe a amené des Partis communistes au pouvoir dans toute la moitié Est du continent (même s'ils sombrèrent rapidement dans le révisionnisme, le "capitalisme d'État"). En Grèce cela ne fut empêché que de peu, au prix de grands massacres. En Italie et en France, cela fut empêché par le révisionnisme des PC. La guerre impérialiste japonaise en Asie a permis, dès la défaite du Japon ou dans les quelques années qui ont suivi, des révolutions démocratiques-populaires au Vietnam et dans toute la péninsule indochinoise (elles seront achevées en 1975), en Corée, et bien sûr en Chine. Le PC chinois était déjà né dans le grand chaos de la Chine des années 1920, divisée entre "seigneurs de la guerre" soutenus par les puissances impérialistes concurrentes. La Guerre populaire a surgi face à la guerre d'extermination contre-révolutionnaire de Tchang Kaï-chek, soutenu par les mêmes impérialistes. 

    - Enfin, le "pourrissement réactionnaire" d'une "forme de gouvernement" réformiste, de "l'aile gauche" de la classe dominante. La "gauche" réformiste de la bourgeoisie est au pouvoir. Elle a surmonté toutes les contre-offensives de la droite réactionnaire, légales ou illégales, toutes les déstabilisations. Attention : nous parlons bien ici d'une véritable "gauche" réformiste bourgeoise, pas d'une "droite modérée" à la Mitterrand ou Jospin, Blair ou Schröder ou Clinton, dont la classe dominante dans son ensemble s'accommode très bien, parfois pendant des décennies (comme en Suède).

    Mais voilà : la bourgeoisie "progressiste" ne le reste jamais très longtemps ; la nature de classe est principale et elle finit toujours par reprendre le dessus. L'exemple-type (et contemporain) est celui de Chavez au Venezuela (lui même étant un "bourgeois national", mais on parle bien sûr de ses "conseillers", ses "experts"). Il en va de même pour ses alter-egos, Morales en Bolivie ou Correa en Équateur.

    Une révolution dans ce cas de figure n'a jamais eu lieu, il n'y a pas d'exemple historique. Le Parti "révolutionnaire institutionnel" mexicain, après Cardenas (exemple type de "l'aile gauche" de la classe dominante), a pu pourrir pendant... 60 ans, avant d'être remplacé... par la droite conservatrice dure. Ce qui fait souvent dire aux communistes que le réformisme social bourgeois est, finalement, le pire obstacle à la révolution. Faut-il pour autant s'y résigner ? Les communistes ne devraient-ils pas, plutôt, se pencher sur la question de la stratégie à adopter dans cette situation ? Une situation finalement comparable à la deuxième, la contre-offensive réactionnaire, sauf que celle-ci se fait de l'intérieur du parti bourgeois réformiste au pouvoir, et non de l'extérieur : ce n'est pas la droite qui renverse la gauche, mais la gauche qui DEVIENT de droite. L'idée que, face à cette droitisation d'une "gauche" bourgeoise (généralement, on l'a dit, portée au pouvoir par un mouvement de masse), le prolétariat et les classes populaires sont "désarmées", "démobilisées", doit être relativisée : on le voit bien en Bolivie et en Équateur, où face à des mesures gouvernementales de plus en plus réactionnaires, les masses résistent. Au Venezuela, l'extradition par Chavez d'un militant progressiste vers la Colombie fasciste a soulevé une grande indignation. On peut encore faire le parallèle avec la trahison réformiste de la direction "maoïste" au Népal. Il serait bien que les communistes aient une stratégie de mobilisation de masse et de conquête du pouvoir dans ces cas-là !

    En l'état actuel des choses, si l'on prend l'exemple du "Gouvernement de Bloc Populaire" prôné par le (n)PCI, la stratégie est totalement basée sur l'hypothèse d'une (rapide) contre-offensive réactionnaire (-> guerre civile -> révolution socialiste). Si le GBP lui-même "pourrit" et devient réactionnaire, rien n'est prévu... 

    Passons maintenant à l'étape suivante : la transition depuis l'ordre social renversé (capitaliste, semi-colonial semi-féodal...) vers le communisme. Une fois que la classe dominante a été chassée du pouvoir d’État, la lutte se poursuit, si l'on peut dire, "à fronts renversés".

    SUITE>>>

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