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Revue de presse : affaire Zyed et Bouna
Voici une petite revue des réactions militantes face au scandaleux verdict rendu le 18 mai par le tribunal de Rennes :Quartiers Libres : Pour Zyed et Bouna, une condamnation à nous battre
Cases Rebelles : C’est une vieille histoire
Alternative libertaire : Zyed et Bouna sont bel et bien « morts pour rien »
Affiche-position du Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires (FUIQP) :
Voir aussi cette vidéo où Mathieu Rigouste aborde la question de l'état d'exception policier permanent :
Le verdict a bien sûr provoqué des mouvements de colère, notamment dans le 9-3 où vivaient et sont morts Zyed et Bouna (et qui s'était le plus enflammé après leur mort) : Rassemblement à Bobigny, la justice a tué une deuxième fois Zyed et Bouna
Le nouveau (et très bon) site Quartiers XXI "profite" de l'évènement pour revenir sur une expérience militante lumineuse et (pour des raisons qui nous échappent) totalement oubliée aujourd'hui, alors qu'elle a pris fin il n'y a pas 6 ans : celle du Mouvement de l'Immigration et des Banlieues (MIB), en s'entretenant avec un de ses anciens membres (qui continue à militer pour la justice sociale dans le quartier montpelliérain du Petit-Bard).
« S’il y a toujours reproduction du racisme policier, la muraille de l’arbitraire s’est fissurée »
Quartiers Libres est d'ailleurs aussi revenu sur cette expérience dans un récent article :
Les slogans ne tombent pas du ciel
Beaucoup de militants issus des quartiers populaires ont été influencés directement ou indirectement par les animateurs d’un réseau qui a fini par se regrouper sous le sigle du MIB (Mouvement de l’Immigration et des Banlieues).La relaxe des policiers impliqués dans la mort de Zyed Benna et Bouna Traore est l’occasion de rappeler la contribution de ces militants à la mise en place d’expériences, de méthodes et de stratégies : d’une ligne politique, en somme.
Ici un excellent documentaire où l'on peut voir le MIB en action dans les années 2001-2002 :
M.I.B. (engl. subt.) from POPLAND on Vimeo.
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