• Considérations diverses : Sur la question syrienne et le style de débat et de lutte de lignes des communistes


    Une controverse ouverte (mais qui couvait depuis un certain temps déjà...) a récemment éclaté au sein de la mouvance que nous avons, sur SLP, longtemps combattu (sur des questions comme le Népal) comme le courant 'gaucho-dogmato-sectaire' du mouvement communiste international. Elle oppose, en l'occurrence, sur la question de la Syrie et d'un document des maoïstes d'Inde à ce sujet, le site 'lesmaterialistes.com' de l'inénarrable 'p''c''mlm' à leurs anciens 'compagnons de route' du blog communiste de Cantabrie (État espagnol) Odio de Clase. Nous pourrions, avec un léger bémol pour OdC (finalement plus soupe-au-lait que réellement méchants), considérer ces gens comme sans intérêt au regard du nouveau mouvement communiste maoïste qui se lève dans le monde entier, comme notamment en Inde (que le 'p''c''mlm', pas à un narcissisme près, n'a pas peur d'attaquer 'd'égal à égal' !) ; et donc la controverse également. Mais non : il est intéressant de s'y pencher, car elle est selon nous riche d'enseignements sur ce que doit être le style de travail (en l'occurrence, de débat) dans le mouvement communiste international, et, finalement, sur la conception que l'on a de celui-ci et de son fonctionnement. Nous avons nous-mêmes, à maintes occasions, pu être la cible de ce type de gémonies cyber-verbales, tant par des révisionnistes type 'gauche du PCF' que par des gaucho-dogmato-sectaires... 

    En réalité, nous sommes face à une situation où tout le monde a raison sur des points et tort sur d'autres ; ce qui fait la différence avec le maoïsme authentique, serein et posé des 'centristes de Maoist Road', c'est le ton adopté, plein d'invective, qui est la marque des groupuscules égo-tripés ; montrant bien que le gaucho-dogmato-sectarisme, incapable par définition de trouver une unité (on ne le peut pas sur des conceptions du monde erronées...), est voué à n'être qu'un triste panier de crabes.

    503Si l'on s'en tient strictement aux articles en question (1 et 2), tels que publiés :

    - Dans son article du 15 septembre, le 'p''c''mlm' a RAISON de dire que, à 10.000 kilomètres de distance, le PC d'Inde (maoïste) a tort de qualifier Hollande de fasciste et Obama de 'néo-nazi', alors que dans ces deux pays respectifs, ils représentent justement l'un et l'autre le social-libéralisme et les courants 'impérialistes idéalistes', interventionnistes 'pour la démocratie (bourgeoise)' ; et que justement, les courants fascistes ou de 'droite radicale' (qui ont une vision beaucoup plus réaliste et pragmatiques des choses) sont ceux qui préfèrent, comme un 'moindre mal', laisser en place Assad (dont le père a trempé dans la mort de 250 soldats US et 59 soldats BBR, à Beyrouth en 1983) plutôt que de voir la Syrie transformée en sanctuaire djihadiste et se renforcer l''émergentisme' de la Turquie AKP, du Qatar, de l'Arabie saoudite etc., et sont ceux qui ont finalement... réussi à bloquer l'opération. Si, à la rigueur, quelque chose pouvait rappeler le militarisme nazi aux USA, c'étaient les méga-projets géopolitiques (Grand Moyen-Orient etc.) des 'néoconservateurs' et du clan Cheney - mais là encore, Obama représente un 'retour à la raison' des monopoles US vis-à-vis de cela. Si nous sommes, comme aime à le répéter le 'p''c''mlm', 'au seuil des années 1930', eh bien, dans les années 1930, l'Amérique de Roosevelt occupait le Nicaragua et Haïti, poussait la Bolivie à s'entre-égorger avec le Paraguay pour le pétrole du Chaco, etc. ; pourtant, à la même époque, Dimitrov s'insurgeait justement contre les 'schématiques' qui ne voyaient pas que c'étaient précisément les opposants à Roosevelt qui étaient, aux USA, la principale forme du fascisme. Et quelques années plus tôt, au milieu des années 1920, c'était le gouvernement français du Cartel des Gauches (radicaux, radicaux-'socialistes' et... SFIO) qui envoyait Pétain écraser la révolte amazigh du Rif : pourtant, ce gouvernement n'était pas 'fasciste' ; au contraire, c'était précisément CONTRE lui que commençait à se cristalliser le fascisme BBR (Jeunesses patriotes de Taittinger, Faisceau de Coty et Valois, Camelots du Roy etc.). Roosevelt et le Cartel des Gauches étaient simplement impérialistes et, comme le dit le 'p''c''mlm', c'était bien suffisant.

    - En revanche, le 'p''c''mlm' a TORT de faire de ces erreurs d'appréciation (bien compréhensibles pour la sensibilité 'à fleur de peau' d'un peuple, justement, colonisé puis semi-colonisé depuis des siècles) l'aspect PRINCIPAL pour attaquer le PC d'Inde maoïste, qui sur le terrain de la PRATIQUE (ça, c'est sûr, ça ne leur parle pas beaucoup !) est une avant-garde incontestable et incontestée de la Révolution mondiale. Les maoïstes indiens sont d'un pays dont le passé les pousse à être parfois 'primaires' sur ces questions, et à voir dans tout ce qui est la cible d'une attaque impérialiste quelque chose de défendable. De même, le 'p''c''mlm' n'est pas foutu (alors qu'il le souligne) de voir que si l'Inde a été 'co-impérialisée' Assad l'assassinpar les USA et l'URSS pendant la Guerre Froide, cela pousse justement les maoïstes de ce pays à voir l'impérialisme comme un 'système' où 'tout le monde est de mèche', et donc comme une 'bonne surprise' que des pays impérialistes comme la Russie ou la Chine s'opposent à l'intervention. Sur ce genre de problématiques, le PC des Philippines est encore pire dans l'anti-impérialisme 'primaire' (ses positions sont grosso modo celles de Cuba ou de feu Chavez)... Pour autant, là encore, la Guerre populaire qu'il mène sur le terrain concret de la pratique est l'aspect principal qui doit guider notre appréciation de ce Parti.

    - À l'arrivée, donc, le 'p''c''mlm' quelle que soit la justesse de ses affirmations donne l'impression de défendre Hollande et Obama... alors que, comme le souligne OdC, il a dénoncé en les termes les plus violents et sans la moindre nuance l'agitateur nationaliste-réformiste sud-américain Chavez comme un 'fasciste'. Ne voyant pas que, pour paraphraser Dimitrov en 1935, c'était précisément dans les secteurs OPPOSÉS à lui que se recrutaient les serviteurs les plus réactionnaires des plus impérialistes et chauvins monopoles nord-américains, ouest-européens ou japonais (ce qui fait du monde). Et ne voyant pas que, si effectivement tous les États semi-coloniaux sont en dernière analyse structurellement fascistes (un fascisme spécifique, semi-colonial), ce que les communistes de Turquie appellent "l’État profond", il peut y avoir des secteurs bourgeois qui, hostiles à la pression titanesque de l’impérialisme, 's'échappent de l'enclos', obligés pour cela de chevaucher le mécontentement populaire et ouvrant ainsi des perspectives (développement de la conscience, de l'organisation, de l'expérience pratique, bref du protagonisme populaire) – mais pas d'inquiétude ! : ces secteurs sont en général rapidement ramenés à la raison par un coup d’État militaire, comme chaveznodon vient de le voir en Égypte ; sinon, à force de 'bâtons dans les roues', le vieil ordre semi-colonial revient au pouvoir 'démocratiquement' par des élections ; ou alors, ils s'usent et finissent par devenir les nouveaux gardiens de cet ordre (avec Maduro, le PSU vénézuélien est assurément sur la pente du MNR bolivien ou du PRI mexicain au siècle dernier)… Le vieil État profond reste donc bel et bien fasciste, ce qui plaira au ‘p’’c’’mlm’, mais ces secteurs bourgeois 'rebelles' et réformistes ne le sont pas !

    - Et puis, il faut quand même le dire, la position actuelle du 'p''c''mlm' ne manque pas d'air quand on sait avec quelle virulence ils ont combattu les soulèvements populaires arabes (tous, d'ailleurs, pas seulement ceux de Libye et de Syrie comme ils le prétendent aujourd'hui) ; affirmant (cela, ils le réitèrent encore cette fois) qu'il s'agissait de 'complots impérialistes', ce qui est tout de même culotté pour des gens ayant sans cesse pourfendu le 'complotisme à la Meyssan de l'extrême-gauche classique', et affirmant d'ailleurs quelques lignes plus haut que "Les guerres d'agression ne sont pas « choisies » - le capitalisme ne pense pas". En 2012, ils publiaient même un document de soi-disant 'maoïstes arabes' qui appelaient... les masses arabes à aller combattre en Syrie aux côtés du régime, contre l''agression des impérialistes, des sionistes, des monarchies médiévales du Golfe' patati patata ! Autant dire que leur retournement de veste, qui les amène aujourd'hui à polémiquer avec leurs grands copains d'hier et... à s'attaquer au Parti dirigeant la plus grande Guerre populaire au monde, a de quoi laisser pantois. L'autocritique à laquelle ils appellent Odio de Clase, pour les avoir précédemment soutenus, ils feraient bien d'y penser pour eux-mêmes ! Et lorsqu'ils appellent le collectif cantabre à 'se pencher sur la réalité espagnole' (sic) sans quoi celle-ci 'les rattrapera', ils ne se rendent guère compte que pour commencer, Odio de Clase, 'blog communiste cantabre', reconnaît dans son intitulé même la plurinationalité de l’État espagnol, alors qu'eux consacrent une énergie colossale à nier celle de l’État français (pourtant essentielle pour le comprendre et donc le combattre), et à parler d''Espagne', d''espagnol(e)' etc. etc.

    IndianMaoists- De son côté, OdC a évidemment RAISON de replacer les propos des maoïstes indiens dans leur contexte et de trouver indigne d'un cyber-groupuscule l'attaque du 'p''c''mlm' contre eux. OdC a raison de souligner l'impression étrange que donne la défense de Hollande comme non-fasciste (ce qui est vrai), mise en parallèle avec l'ultra-violente dénonciation de Chavez (ou encore... de Mandela ; Allende ils n'ont pas osé...) comme tel. Se rendent-ils compte de ce qu'une personne progressiste et internationaliste 'de base' peut s'imaginer en lisant cela, en termes d''intérêts' qui se 'cacheraient derrière' ces chers cyber-détenteurs de la 'science MLM' ? Oh, bien sûr, pas de souci pour eux : ce ne sera encore et toujours que le bon vieil "antisémitisme, indissociable de l'anticapitalisme romantique" qui "suinte de toute part" !

    Mais OdC a TORT, évidemment, de mettre en avant le drapeau syrien, de défendre (de manière soi-disant 'critique') le régime Assad comme 'résistant à l'impérialisme' sans la moindre nuance à cela, comme si ce régime n'était pas également réactionnaire et oppresseur pour le Peuple syrien, qui ne s'est pas soulevé en mars 2011 sans raisons - et certainement pas à cause d’un 'complot impérialiste-sioniste-saoudien-qatari' ! Ils s'opposent avec RAISON à toute intervention impérialiste et aux manœuvres de 'soutien' à une 'révolution' qui n'en est plus une (puisque justement ce 'soutien' l'a complètement dévoyée) ; mais ils oublient qu'il y a un second front, secondaire si l'on veut, mais néanmoins important : rejeter et réfuter le confusionnisme sur le prétendu 'socialisme', 'progressisme' et 'anti-impérialisme' du clan Assad, qui n'est que la marionnette d'impérialismes (russe, chinois) et de fractions impérialistes (européennes notamment) de second rang, et ne représente en rien un 'modèle' de libération démocratique et anti-impérialiste à offrir aux masses. Sans cela, qu'est-ce qui distingue notre anti-impérialisme prolétarien de l''anti-interventionnisme' de la totalité de l'extrême-droite, qui (comme hier dans le cas de l'Irak) aime ce genre d''État fort' et (surtout) redoute la montée de l''islamisme' !?!

    Mais cette conception n'est après tout que celle de la plupart des organisations ‘marxistes-léninistes old school’, fantasmant sans la moindre réflexion critique sur Staline, l'URSS et le Komintern/Kominform des années 1930-50 - sauf justement le 'p''c''mlm' mais, on l'a dit, il n'a pas toujours eu sa position actuelle en 2011-2012 et ne brille pas aujourd'hui par son autocritique... Curieusement, ces organisations sont beaucoup moins unanimes sur la question des régimes de type Chavez (pourtant beaucoup plus facilement défendables), OdC se trouvant cependant là sur une position d'appréciation plutôt positive (sans l'enthousiasme délirant des révisionnistes, et non sans critiques) qui, fut-ce sa seule qualité, se trouve être sensiblement la nôtre. En fait, ce qui ressurgit là, c'est toute la vieille querelle sur les 'États nationaux' et au-delà, sur la possibilité pour des régimes dirigés ni par des maoïstes, ni même par des marxistes-léninistes (même si certains se prétendent tels), de jouer un rôle objectivement positif. Sur ce point, Odio de Clase ne fait qu'appliquer, non sans une certaine conséquence mais hélas sans guère de nuance non plus, la ligne du Komintern de Dimitrov, de la fin des années 1930, de la Guerre antifasciste ibérique : front popularcomme dit le 'p''c''mlm', "le monde entier est la République espagnole de 1936". Cela a le mérite d’être cohérent et parfois, cela tombe juste, comme sur le Venezuela où l'on peut effectivement (pouvait, en tout cas, dans les années 2000) appliquer cette grille de lecture 'République espagnole des années 1930' - une horloge arrêtée depuis 1936, après tout, donnera toujours l'heure juste deux fois par jour. Depuis, cependant, que le chavisme a surmonté les tentatives de déstabilisation impérialo-réactionnaires, il pourrait être intéressant de lui appliquer la grille de lecture du PRI mexicain - exemple typique d'une 'révolution' radicale-bourgeoise non-marxiste qui triomphe de la réaction et se maintient au pouvoir pendant des décennies, pourrissant lentement. Mais parfois, comme sur la Syrie ou hier la Libye, la situation est tout de même un peu différente : il n'y a pas, pour commencer, une grande mobilisation populaire progressiste en faveur du régime (ce qui ne veut pas dire sans contradictions avec lui) et des gouvernements impérialistes réactionnaires, ou des secteurs impérialistes réactionnaires 'à titre privé', qui fomentent un coup d’État/rébellion armée contre celui-ci. Il y a des régimes contre lesquels la population se soulève (avec une idéologie, on en convient, confuse) et des gouvernements ou secteurs impérialistes qui, ayant ces régimes 'dans le nez', vont utiliser ces soulèvements pour tenter de les renverser, tandis que d'autres gouvernements ou secteurs impérialistes vont se ranger du côté des régimes, qui servaient très bien leurs intérêts jusque-là... Cela fait quand même une petite différence ! Et quand des secteurs politiques que toute personne communiste ou progressiste identifie clairement comme d'extrême-droite étaient, en 'Espagne', unanimement derrière Franco ; au Venezuela, partagés entre détestation du 'macaque rouge' et 'respect' pour le 'patriote' défiant l''Empire américano-sioniste' ; et en Syrie, unanimement derrière le régime (même les plus 'atlanto-occidentalo-sionistes' comme Siria-anti-imperio.PNGDreuz.info), jugé préférable aux 'pseudo-rebelles islamistes d'Erdoğan et du Qatar' ; voilà qui devrait en faire une autre... Bref. Pour résumer, il semble que depuis les 70 ans qui nous séparent de la dissolution du Komintern, l'Histoire nous a laissé matière à tirer des leçons quant à la nature de ces forces 'objectivement progressistes' et du soutien à leur apporter, y compris dans l’État espagnol même !

    Le 'p''c''mlm', lui, a l'affirmation facile, mais la base théorique moins sûre : ainsi, selon lui, le 'néocolonialisme' est un terme 'absolument non-maoïste'... sauf qu'il est clairement employé par la Parti communiste chinois en 1963, cité par le PC d'Inde (marxiste-léniniste) People's War (à l'origine du PC maoïste actuel), texte repris par leurs groupies belges du 'centre' 'mlm'. De même, l''État national' (un État qui, sans être en révolution prolétarienne, romprait avec l'ordre impérialiste mondial) serait "historiquement une définition non-maoïste", contraire aux "positions de Mao Zedong et de la Chine des années 1960-1970"... pourtant, toute la politique internationale de la 'Chine des années 1960-70' en question dément formellement cela : de la Zambie au... Pakistan en passant par la Tanzanie de Nyerere ou le Cambodge de Sihanouk, la Chine populaire de cette époque n'a eu de cesse de soutenir des États considérés (quel que soit le terme employé) comme 'nationaux' par leur rejet à la fois de l'impérialisme US et de l'Union soviétique, ce qui dans certains cas (typiquement la question du Bangladesh, ou encore du régime de Mobutu) peut être considéré comme une grande limite de conception du monde, ayant conduit à d'indéfendables erreurs ; et il est vraiment de la dernière puérilité de tout mettre sur le dos de Deng Xiaoping, comme si Mao et ses partisans n'avaient alors aucune voix au chapitre au sein du Zhongnanhai... Il n'y a aucune incompatibilité entre reconnaître de telles limites et erreurs et affirmer l'apport historique de la Chine populaire, de l’œuvre de Mao et en particulier de la grande et glorieuse Révolution culturelle prolétarienne pour le marxisme ; de même qu'il en va pour l'URSS et le mouvement communiste international dirigé par elle entre 1917 et les années 1950.

    Quoi qu'il en soit, pour le 'p''c''mlm', un État est soit impérialiste, soit socialiste ou révolutionnaire démocratique sous la direction d'un PC (il n'y en a pas actuellement, ce sur quoi nous sommes d'accord), soit semi-colonial semi-féodal et dans ce dernier cas, AUCUN secteur dirigeant et même AUCUNE force agissante qui ne soit pas maoïste (tel qu'ils le conçoivent) ne peut, en définitive, être autre chose que 'fasciste' (ou le devenir à peine au pouvoir)... C'est évidemment d'un manichéisme grotesque.

    La réalité, c'est que si dans les États semi-colonisés et arriérés (semi-féodaux) il y a évidemment des forces non-communistes qui, par affirmation souverainiste contre l'impérialisme (et l'appui sur les masses populaires que cela nécessite toujours), peuvent jouer un rôle objectivement progressiste - ligne léniniste qui n'a pas à être remise en question ; il n'est jamais aisé de déterminer le moment où, si les communistes n'ont pas réussi à lancer une véritable révolution démocratique anti-impérialiste, ces forces passent de partie de la solution à partie du problème. En Syrie, c'est Bashar Al Assad Chavez 27 6 2010assez clair, puisque la 'révolution' national-bourgeoise de 1963 a fait l'objet d'un coup d’État, d'une 'rectification' de droite en 1970... par Assad père et Mustafa Tlass. Dès lors, sans sacraliser aucunement la période antérieure (Salah Jedid), pas plus que nous n'avons sacralisé Chavez ou ne sacralisons Cuba, le régime syrien devient clairement une force régionale magouilleuse, bouffant à tous les râteliers, et un frein sans équivoque, quand ce n'est pas un ennemi direct (Liban 1976), pour la libération anti-impérialiste au Proche-Orient ; sans empêcher toutefois qu'il joue ponctuellement (comme Cuba et même l'URSS encore dans les années 1980) un rôle positif, comme en aidant la résistance nationale libanaise à infliger deux grands revers à l'entité sioniste (retrait piteux du Sud-Liban en 2000 et 'Guerre des 33 jours' en 2006). En Iran, du moment où il y a écrasement sans pitié de toutes les forces communistes, progressistes et démocratiques (1981), c'est assez clair également (avec le même bémol concernant l'appui à la résistance libanaise ou palestinienne). En Libye, l'on peut dire qu'entre le moment (1986) où Kadhafi réchappe de justesse d'un bombardement US, puis dans la foulée magouille avec la Françafrique de Chirac et Foccart la liquidation de Sankara et le lancement des hordes de Charles Taylor et Prince Johnson sur le Libéria, puis le 'sursaut' anti-impérialiste criminel et lamentable des attentats de Lockerbie et du DC-10 d'UTA, et le moment où il rallie ouvertement la 'guerre mondiale contre le terrorisme' en 2002, il y a une lente mutation, sans bien sûr perdre de vue que le personnage n'a jamais été clair (sinon... dans son rejet du marxisme). Au Venezuela, l'on peut considérer la reculade face à la Colombie et aux accusations d''État terroriste', en 2008, suivie du début des extraditions de militant-e-s colombien-ne-s et basques vers ce pays et l’État espagnol, comme un tournant. En remontant plus loin dans le temps, l'on peut dire que la mutation du PRI mexicain en force totalement réactionnaire s'opère dans les années 1940-50 (après le retrait de Cardenas), tandis que le kémalisme kemalisme.pdf n'a finalement jamais été que le prolongement du 'modernisme' ultra-chauvin grand-turc d'Union et Progrès ('Jeunes Turcs'), l'idéologie du génocide arménien, et n'a guère joué de rôle progressiste que du point de vue de la Nation turque, dans la lutte contre le dépeçage impérialiste de 1920. Les exemples seraient légion, et ne feraient qu'illustrer la complexité du problème ; même à l'époque du Komintern, il y eut des retournements de situation spectaculaires (et de grandes erreurs d'appréciation par celui-ci) : on pense notamment à la Chine, avec le asturias1934Kuomintang, en 1927 (mais aussi à la Turquie kémaliste). Il était juste, en revanche, de défendre la République espagnole contre la terreur blanche franquiste, même si la manière (du Komintern) de la défendre a sans doute impliqué trop de concessions à la bourgeoisie ; mais rien ne dit qu'ensuite, une République victorieuse du franquisme n'aurait pas, faute d''embrayer' sur une révolution prolétarienne, évolué comme le Mexique du PRI (qui la soutenait d'ailleurs, à l'époque)... Cela impliquait-il cependant qu'il ne fallait pas la défendre ? Ou qu'il fallait lutter sur deux fronts (contre les fascistes ET contre la république bourgeoise), comme le firent certains anarchistes et (avec un peu plus de prudence) le POUM ? La réponse est évidente : on sait aujourd'hui que la victoire de Franco a été le fruit des erreurs de certains anarchistes et marxistes (POUM) qui n'ont pas su établir les priorités, allant jusqu'à affronter ouvertement le gouvernement républicain à Barcelone en 1937 ; et de celles du PCE/PSUC et d'autres anarchistes (direction CNT-FAI), qui n'ont pas maintenu suffisamment d'indépendance opérationnelle et idéologique vis-à-vis des républicains bourgeois et des réformistes (comme a su le faire, en contre-exemple, Mao vis-à-vis du Kuomintang dans la lutte contre l'invasion japonaise).

    C'est qu'il n'y a pas, comme l'affirment par exemple les trotskystes, une 'simple' contradiction 'travailleurs'/bourgeoisie, ou (comme l'affirme le 'p''c''mlm') une contradiction qui serait ultra-principalement 'masses populaires'/capitalisme bureaucratique et semi-féodalité ; mais au contraire un redoutable écheveau de contradictions entremêlées : entre 'travailleurs' et bourgeoisie certes, c'est à dire entre caractère social de la production et propriété privée des moyens (et appropriation inégalitaire du produit) ; mais aussi entre caractère NATIONAL de la production et sur-appropriation impérialiste du produit (semi-colonialisme), ou encore (de manière liée) entre caractères féodaux/oligarchiques/claniques parasitaires de l'organisation productive et sociale et aspirations démocratiques du corps social (vie productive réelle), incluant une partie de la bourgeoisie (semi-féodalité, 'arriération')... Ceci dans les pays dominés, tandis que dans les pays impérialistes surgit le problème du FASCISME, fraction à la fois 'moderne' et ultra-réactionnaire terroriste de la bourgeoisie, qui combat non seulement les masses populaires organisées pour leur émancipation mais aussi les courants 'libéraux' ou social-réformistes de la bourgeoisie elle-même. Les communistes doivent louvoyer en permanence entre ces contradictions, établir quelle est la principale à chaque instant, tout en évitant de se subordonner politiquement et idéologiquement à des éléments bourgeois ; et tout ceci ne peut évidemment être exempt d'erreurs tragiques, ni de 00881 PPPAsituation inextricables. Pour en revenir à la Syrie, il semble désormais clair que nous sommes face à une telle situation : qu'il y ait une intervention impérialiste directe (manifestement assez compliquée à décider...) ou non, il n'y a parmi les forces significatives en présence (régime et ses milices, ASL 'laïque' ou 'islamiste modérée' et djihadistes barjos) AUCUNE qui porte une perspective d'émancipation pour le Peuple, et qui mérite d'être soutenue. Les forces progressistes, 'socialistes' ou 'marxistes' se sont soit vendues au régime par anti-impérialisme 'borgne' (ne voyant que l'impérialisme occidental, ou carrément que US), soit continuent à s'opposer à lui mais sont totalement marginalisées. La seule ligne communiste valable ne peut être que d'unifier les masses à la base dans le rejet des uns comme des autres, de leur guerre civile réactionnaire ; mais les perspectives semblent minces... faute d'un Parti révolutionnaire conséquent pour assurer cela, comme le PC chinois dans la Chine des seigneurs de guerre des années 1920 (et encore, c'était en alliance trop étroite avec le KMT, ce qui en Syrie reviendrait à une alliance avec le régime ; on en connait les conséquences tragiques). Il y a à la rigueur cela dans les zones kurdes, mais sur une base nationale (rejetant de toute manière toutes les parties car 'arabes' et liées soit à la Turquie soit à l'Iran, États qui oppriment les Kurdes).

    Pour (enfin) conclure, car l'analyse de cette dispute de cour de récré pourrait prendre des pages et des pages : la complexité de l'enchevêtrement des contradictions dans certaines situations d'antagonisme ouvert, comme typiquement en Syrie, fait JUSTEMENT que, même en n'en voyant qu'une partie, PERSONNE n'a 100% tort, sans avoir pour autant 100% raison. Déterminer la contradiction principale ? Certes... Mais le problème est que pour des communistes, en appliquant soigneusement ses 'classiques' (du marxisme-léninisme, du maoïsme ou encore du trotskysme), cela sera 'facile'... mais cela risque fort de ne pas correspondre à ce qui est principal pour les masses sur place, et c'est effectivement un GROS problème : en l'occurrence, il semble que les masses syriennes (et les Palestiniens réfugiés) soient partagées en deux camps à peu près à l'équilibre, celles pour qui le rejet de l'ingérence impérialiste est principal et il faut donc soutenir le régime, et celles pour qui le rejet du régime est principal et il faut donc l'abattre, quitte à ce que ce soit avec l'aide de missiles occidentaux et de djihadistes étrangers.

    conrad1D'où l'importance, dans ce type de débat, de savoir débattre avec d'autres organisations ou groupes de personnes communistes de manière franche et ouverte, et en toute camaraderie (sans pour autant être 'complaisants', certes), car la complexité des choses fait qu'il est pratiquement impossible pour une quelconque organisation ou groupe (nous ne le prétendrons surtout pas pour nous-mêmes !) d'avoir totalement raison, 'tout compris à tout' - en fait, l'analyse marxiste correcte de la question s'élabore pour ainsi dire 'en direct live', avec toutes les erreurs que cela implique. Des erreurs qu'il faut savoir reconnaître bien sûr ; pas comme le 'p''c''mlm' qui est passé de l'hostilité la plus délirante aux révoltes populaires des pays arabes (les masses n'avaient après tout qu'à se laisser opprimer tranquillement, puisque 'sans le Parti, il n'y a rien') au soudain souvenir que ces régimes, quel que soit leur alignement géopolitique, sont selon lui 'fascistes' (en l'occurrence, on peut effectivement les qualifier comme cela) et qu'il faut donc les dénoncer comme tels, d'autant qu'un grande mobilisation fasciste se prépare contre 'le-mondialisme-World-Company-qui-veut-détruire-un-pays-souverain-pour-que-les-islamistes-et-les-émirs-du-Golfe-y-instaurent-la-charia'... Cela s'appelle, tout simplement, de l'humilité, qualité que commande une science marxiste encore très imparfaite (le contraire se saurait) et supposée être, au demeurant, une qualité profondément populaire (mais pas des petits-bourgeois intellectualoïdes, cela on le sait).

    Quand au PC maoïste d'Inde, dont on peut effectivement trouver le communiqué trop 'grossier' et/ou 'évasif' sur la question du régime baasiste syrien visé par les plans de frappes impérialistes (plans qui ont finalement fait une spectaculaire machine arrière rappelons-le, face à l'obstruction de fractions monopolistes au sein même des pays concernés), ou encore sur la nature des gouvernements occidentaux, il est clair que l'on ne peut lui adresser de telles remarques que sur le ton de l'humble et fraternelle suggestion, et non sur celui (pour faire court) de "vous êtes des semi-révisionnistes"... sauf à vouloir vraiment péter plus haut que son cul, ce qui n'a généralement pour point de chute que le ridicule. Il n'est même pas impossible que les maoïstes indiens, dit sur ce ton, accueillent cordialement ces remarques et admettent que, fort loin des évènements en question et tout à leur héroïque Guerre populaire contre l’État oligarchique réactionnaire, ils ont fait preuve de simplisme dans leur analyse.

    Kakashi Rouge2Aujourd'hui, le 'p''c''mlm' fantasme sur la 'Pensée Guide' et un nouveau mini-groupuscule associé (après les 'maoïstes arabes'), l''Organisation des Ouvriers d'Afghanistan - MLM, principalement maoïste'[1], dont les maoïstes réels de là-bas (PC maoïste d'Afghanistan) n'ont jamais entendu parler ni vu l'ombre, va jusqu'à attaquer les maoïstes indiens pour l'absence d'une telle 'Pensée', qui serait la source de leurs revers (comme si une Guerre populaire prolongée n'était pas faite de revers et d'avancées, en permanence), et lui appliquer l'épithète honteux de 'cosmopolitisme', digne de la période proto-révisionniste de l’URSS de Staline, pour le 'crime' d'inscrire sa Guerre populaire indienne dans la Révolution prolétarienne et anti-impérialiste mondiale... En réalité, la 'Pensée Guide' n'est que l'appellation illuminée, sectoïde et répulsive pour les masses de ce dont les communistes conséquents ont toujours parlé, et qui s'appelle la conception du monde. La conception du monde est effectivement ce qui, en dernière analyse, guide toute l'action et la lutte du Parti révolutionnaire ; et une conception du monde erronée amène, soit de manière opportuniste soit de manière dogmato-sectaire, vers la défaite et la liquidation si elle n'est pas rectifiée. C'est une conception globale des choses et des évènements qui nous entourent du point de vue du prolétariat (c'est-à-dire du caractère social de la production), qui se décline et s'affine' ensuite sur chaque problème particulier, comme le Parti et son fonctionnement, son rapport aux masses, ou encore (très important) le pays où l'on vit, l’État que l'on affronte etc., indispensable pour établir une stratégie, un plan général de travail et de lutte. Il est impossible d'avoir une conception du monde correcte si l'on n'a pas une conception correcte des différents problèmes, en premier lieu de ceux du territoire où l'on vit et lutte... et inversement : le général et le particulier se nourrissent l'un de l'autre, dans un rapport dialectique permanent. Autant dire que proclamer la nécessité d'une 'Pensée Guide' (compréhension communiste du monde et du pays où l'on lutte) ne signifie NULLEMENT en avoir une correcte ; et, si nous voulons bien envisager la possibilité de nous tromper, mais en doutons fortement, la conception qu'a par exemple le 'p''c''mlm' du territoire où il 'milite' (l’État français) ne PEUT PAS, selon nous, déboucher sur une conception correcte du monde et donc d'autres pays, 000312891éloignés ou proches. D'autre part, faire de la 'Pensée guide' une sorte de talisman, de force surnaturelle, est du métaphysisme le plus grotesque : c'est (sans nommer les choses ainsi) ce qu'ont (parfois) fait Staline et la direction soviétique et du Komintern avec le marxisme-léninisme dans les années 1920-50, et qu'a dénoncé Mao dans le fameux article du Quotidien du Peuple de 1963 (Sur la question de Staline) ; c'est, aussi, ce qui a très certainement amené le PC du Pérou de Gonzalo a de grandes erreurs et finalement à la défaite (arrestation de Gonzalo et dislocation postérieure de l'organisation). La conception du monde n’est en réalité rien d’autre que le socialisme scientifique marxiste appliqué à ce que le monde qui nous entoure porte à notre connaissance (choses du présent comme du passé), ce qui à l'ère d'internet veut dire beaucoup de choses. Or, il est absolument inconcevable qu'après seulement 17 décennies d'existence et de 'classiques', le socialisme scientifique marxiste soit 'parfait', 'complet' et ait réponse à tout ; d'autant plus que mis à part Gonzalo il n'y a pas de grand 'classique' du marxisme postérieur aux années 1970, or le monde a (on s'en sera rendu compte) beaucoup changé depuis, à quoi s'ajoute que, si l'on laisse de côté ce qui n'a même pas réussi à être appliqué (trotskysme, conseillisme, 'marxisme libertaire' etc.), les applications concrètes du marxisme-léninisme (Guerres populaires ou États révolutionnaires) ont toutes connu la défaite et/ou la contre-révolution révisionniste et finalement capitaliste - ce qui implique forcément des erreurs et des failles, et au minimum de se pencher sur un bilan critique de cela. La 'Pensée Guide'/conception du monde n'est donc pas, comme semblent le dire nos 'possédés' dostoïevskiens, posée 'une fois pour toute' : elle s'élabore et se perfectionne en permanence, jour après jour, dans la lutte quotidienne des communistes.

    1ermai 2013 paris 4D'où l'importance, dès lors qu'un groupe de militant-e-s est sincère, qu'il ne persiste pas ouvertement dans l'erreur et ne se fait pas l'allié ouvert des ennemis du peuple, d'un débat franc et ouvert dans la camaraderie, afin de faire collectivement (au sein des organisations comme entre organisations) PROGRESSER et se bonifier cette conception communiste du monde. Nous avons des désaccords et nous les assumons, nous croyons avoir raison dans ce que nous disons, sans quoi nous ne serions pas dans des organisations différentes... Mais nous devons, dès lors qu'il n'y a pas d'antagonisme, pas de 'déclaration de guerre' soit par des personnes se faisant les nervis de la bourgeoisie (comme le P'c'F et la CGT contre les maoïstes dans les années 1968, ou aujourd'hui le POI lambertiste contre les militants nationaux progressistes), soit par des groupuscules s'enfermant dans un sectarisme dément, être capables de 'mettre à plat' nos divergences de vue sur une table, d'en débattre avec vigueur et conviction mais sans sectarisme et 'excommunication permanente'... pour, peut-être, parvenir au final à une conception du monde meilleure, SUPÉRIEURE, par l'abandon de part et d'autre des conceptions erronées ou simplistes (mais pas une conception inférieure, ce qui serait le cas avec l'abandon de ce qui 'fâche' même si cela est juste). C'est peut-être, par exemple, ce qui est en train de se passer avec l'Organisation communiste Futur Rouge et le PC maoïste de France ; les premiers ayant rompu avec le hoxhisme ossifié, le 'stalinisme old school' du ROC-ML (où c'était une erreur, pour la JCML de Lyon 'maoïsante', de vouloir entrer pour 'faire bouger les choses de l'intérieur', dès lors que l'idéologie hoxhiste de la direction était à ce point blindée et prête à aucune évolution) ; tandis que les seconds s''ouvrent' sur des sujets jusque-là peut-être mal évalués, comme la plurinationalité de l’État français ou encore les oppressions de genre... Voilà qui mettrait, peu à peu, fin à la lamentable division du mouvement communiste en petites chapelles/avant-gardes autoproclamées, aussi convaincues de détenir seules la vérité que groupusculaires et ignorées des larges masses du peuple ! Car les communistes n'ont pas vocation à être divisés pour le plaisir, parce que 'un se divise en deux' et que 'si l'ennemi nous attaque, c'est que nous avons tracé une ligne de démarcation nette entre l'ennemi et nous' (comme si des personnes luttant contre le capitalisme, pour une société égalitaire, pouvaient être l''ennemi' avant même et plus que toutes les fractions de la bourgeoisie réunies...). Ce qui doit être 'divisé', c'est le Juste et le Faux, les conceptions correctes et les conceptions erronées, la conception communiste/prolétarienne du monde et les conceptions influencées par l'idéologie dominante bourgeoise , la petite-bourgeoisie etc. L'on appartient à des organisations différentes car l’on n’a pas le même point de vue sur tout ; mais cela ne veut absolument pas dire que les uns ont 100% raison, et les autres 100% tort : si de part et d'autre on abandonne les X% de conceptions erronées, il est tout à fait possible de fusionner dans une organisation qualitativement supérieure ! L'unité des forces communistes est évidemment un objectif primordial, si l'on veut mener victorieusement la lutte révolutionnaire de classe (et toutes les luttes disons 'démocratiques' qui gravitent autour). Ce qu'il faut, c'est simplement s'unir sur la conception du monde la plus juste possible, et non sur des 'concessions' (écarter ou ranger dans le placard 'ce qui divise', même si ce 'qui divise' se trouve être des idées justes)...


    communisme


    [1] 1°/ un parti/organisation 'ouvrier' ou 'des travailleurs' est une dénomination typiquement trotskyste ou hoxhiste, un authentique Parti communiste est un Parti communiste, tout simplement, précisant éventuellement 'maoïste' ou 'révolutionnaire' pour se distinguer des révisionnistes ; 2°/ 'MLM principalement maoïste' ne veut strictement rien dire, on est maoïste ou on ne l'est pas

     


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